La firme de génie-conseil Fonds de revenu Genivar (Tor., GNV.UN, 21,60 $) déçoit les attentes pour une première fois depuis son entrée en Bourse en mai 2006.
Au quatrième trimestre, son bénéfice par action de 0,44 $ a été inférieur aux prévisions de 0,52 $, note Benoît Caron, analyste à la Financière Banque Nationale.
Cette déception éveille l'attention, car il arrive souvent qu'un premier raté présage une période difficile dans la vie des entreprises.
Les marges bénéficiaires de Genivar baisseront cette année après avoir atteint un niveau record en 2008, car la diminution des contrats privés dans l'industrie accentuera la rivalité entre les firmes, prévoit M. Caron.
En outre, le carnet de commandes de Genivar représente neuf mois de travail pour ses ingénieurs, comparativement à 12 mois au premier trimestre de 2008.
Si les analystes tempèrent leur enthousiasme à court terme, ils continuent toutefois de croire que Genivar se hissera au troisième rang de son industrie au Canada d'ici 2011.
Pour y arriver, la firme québécoise devra embaucher 1 500 employés d'ici 22 mois, réaliser des acquisitions totalisant 100 millions de dollars (M$) et émettre pour 50 M$ d'unités, dit Richard Stoneman, analyste chez Valeurs mobilières Dundee. D.B.