Groupe Jean Coutu (PJC.A, 20,69 $) a gagné un peu de temps grâce à l'abolition des redevances accordées aux pharmaciens par les fabricants de médicaments génériques. Néanmoins, l'impact demeure le même en fin de compte, constate Michael Van Aelst, de Valeurs mobilières TD. Les fabricants de médicaments génériques peuvent verser une redevance aux pharmaciens qui vendent leurs produits. À partir du 28 avril, la redevance maximale passera de 15 % de la valeur du médicament à 25 % pour une durée de six mois. Ce seuil sera relevé à 30 % pour les trois mois suivants. Même si les échéances sont repoussées par rapport au projet initial, il y aura des répercussions chez ProDoc, la filiale de Jean Coutu qui fabrique des médicaments génériques. M. Van Aelst croit que l'abolition des redevances ferait perdre 25 M$ au bénéfice avant intérêt, impôt et amortissement (BAIIA) en 2018. L'analyste réitère sa recommandation de vente. Il laisse sa cible à 17,50 $. Malgré tout, le pharmacien de Longueuil gagne un peu de temps, estime Vishal Shreedhar, de la Financière Banque Nationale. Il juge que l'impact permettra au bénéfice par action d'être plus élevé de 0,07 $ au cours de l'exercice 2017. Les prévisions restent les mêmes pour l'exercice 2018. M. Van Aelst maintient une recommandation «performance de marché» et une cible à 21 $.
Les recommandations des analystes qui suivent le titre de Jean Coutu
› 6 Conserver
› 1 Acheter
› 4 Vendre
Cours cible : 19,81 $
Source : Bloomberg