Pris à la gorge, le gouvernement portugais envisage de privatiser certaines sociétés publiques. Ces mises en vente pourraient susciter l'intérêt d'entreprises et de fonds de pension canadiens, estime Credit Suisse.
Selon les observateurs, l'État portugais pourrait monnayer pour 6 milliards d'euros d'actifs d'ici 2013 (8,2 G$ CA), que ce soit en privatisant des sociétés publiques ou en réduisant ses participations dans des entreprises privées.
Cela ferait le bonheur d'entreprises canadiennes telles que Brookfield Asset Management, Brookfield Infrastructure Partners et Enbridge, suggère Credit Suisse. De même, des caisses de retraite canadiennes pourraient en profiter pour accroître leurs investissements dans ce pays européen. Les actifs potentiellement à vendre se trouvent dans des secteurs variés : énergie, finance, transport, etc.
Par ces mesures, le Portugal espère alléger sa dette, qui correspondra à 85 % de son PIB cette année. Le parlement étudie le dossier ces jours-ci et soumettra ses conclusions aux autorités européennes par la suite.