Il ne faut pas se fier à la première impression pour bien évaluer les résultats du Groupe CGI (Tor., GIB.A, 15,04 $) au deuxième trimestre, car ils sont faussés par la force du huard.
Les revenus du spécialiste en intégration de systèmes ont atteint 910 millions de dollars (M$), 34 M$ de moins que les prévisions des analystes. Cet écart tient essentiellement aux fluctuations des devises, qui ont réduit le chiffre d'affaires de 71 M$, évalue Richard Tse, analyste à la Banque Nationale Financière.
Selon lui, si on exclut l'impact des devises, c'est le premier trimestre de croissance interne que connaît CGI depuis décembre 2008. De plus, sa rentabilité s'améliore. La marge bénéficiaire d'exploitation a atteint 18,8 % au deuxième trimestre clos le 31 mars, par rapport à 17,2 % pour la période correspondante de 2009. Les commandes sont stables, à 11,4 milliards de dollars.
Selon Paul Steep, de Scotia Capitaux, la direction reste à l'affût d'une acquisition majeure. " Mais elle attend patiemment, car elle veut payer le bon prix pour la bonne entreprise ", dit M. Steep. Il a augmenté sa prévision de bénéfice par action pour 2010 de 0,02 $, à 1,13 $. B.M.