Que faire avec les titres de Rogers, Microsoft et Goodfood? Voici quelques recommandations qui pourraient influencer les cours prochainement. Note: l'auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Rogers (RCI.B, 67,06$): bons chiffres sur l'abonnement
BMO Marchés des capitaux renouvelle une recommandation "surperformance" et hausse sa cible.
Tim Casey indique que les résultats du deuxième trimestre font de nouveau montre qu'un revirement est en cours, particulièrement dans le sans fil, sa plus importante activité, malgré les incertitudes concurrentielles qui persistent.
L'analyste souligne notamment que le nombre d'abonnés sans fil a augmenté de 122 000 alors que le consensus était à 90 000.
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Il précise que le défi pour Rogers est maintenant de convertir cette amélioration des métriques en une croissance soutenable et accélérée du bénéfice (avant intérêts, impôts et amortissement) et des flux de trésorerie, de manière à diminuer l'endettement et relancer la croissance du dividende.
La cible est haussée de 71$ à 75$.
Microsoft (MSFT, 104,40$ US): bons résultats
RBC Marchés des capitaux réitère une recommandation "surperformance".
Au quatrième trimestre, la société rapporte un bénéfice de 1,13$ US par action, comparativement à un consensus à 1,08$ US.
Ross MacMillan souligne qu'à nouveau il s'agit d'une forte performance trimestrielle et que l'aperçu de la direction est positif.
Il note que le carnet de commandes de la division commerciale a augmenté de 18% par rapport à l'an dernier et que l'accélération se poursuit dans le cloud tout comme au bénéfice d'exploitation.
L'analyste ajuste ses prévisions en fonction de la performance et de l'aperçu de la direction, en soulignant que son modèle fait preuve de "conservatisme".
L'anticipation de bénéfice 2019 (juin) passe de 3,95$ à 4,23$ US par action, celle 2020 grimpe de 4,64$ à 4,97$ US.
La cible est haussée de 115$ US à 128$ US.
Goodfood (FOOD, 2,57$): amorce de suivi
Desjardins Marché des capitaux amorce le suivi avec une recommandation d'achat.
Frédéric Tremblay indique que la société est chef de file dans le service des mets prêts-à-cuisiner commandés par Internet. Il croit qu'elle est bien positionnée pour poursuivre sa croissance grâce à un réseau qui s'étend d'un océan à l'autre, des investissements marketing ciblés, l'addition de produits, et une entrée potentielle dans de nouveaux créneaux de distribution.
L'analyste souligne en outre que la croissance a été spectaculaire ces derniers trimestres. Il y a deux ans, la société comptait 2000 clients. Elle en compte aujourd'hui 76 000 et détient environ 40% du marché.
Il précise que le marché du met prêt-à-cuisiner est à ses premiers pas en sol canadien et n'affiche qu'une pénétration de 1-1,5% des ménages. Une pénétration de 3-4%, comparable à celle observée aux États-Unis, résulterait en un marché de 600 M$ à 1 G$, et la direction de l'entreprise estime qu'un marché de 3 G$ est atteignable sur cinq ans.
M. Tremblay s'attend à ce que Goodfood enregistre une perte par action de 0,18$ en 2018 et 0,09$ en 2019, mais rapporte un bénéfice de 0,11$ en 2020.
Il estime que l'évaluation actuelle, à moins de 1 fois les revenus à venir, est attrayante.
La cible est à 4$.
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