Que faire avec les titres de Québecor, Bombardier et Financière Power? Voici quelques recommandations d’analystes qui pourraient influencer les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Québecor (QBR.B, 36,11$) : résultats conformes aux attentes
Valeurs mobilières TD renouvelle une recommandation d’achat.
Au premier trimestre, la société rapporte un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) en hausse de 5%, à 355 M$, comparativement à un consensus à 356 M$.
Vince Valentini se dit généralement satisfait des résultats, notamment dans la téléphonie sans fil où les chiffres sont solides. Il estime que même si l’action touche un sommet, elle est toujours attrayante.
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L’analyste souligne que le conseil d’administration a approuvé une hausse du dividende de 29%, ce qu’il voit comme un intéressant signal de croissance à venir pour les flux de trésorerie.
Monsieur Valentini ajoute que le titre se négocie à environ deux points de multiple sous ceux de ses pairs sur une base BAIIA. Il estime que le multiple est trop faible, la croissance de Québecor étant supérieure à celle des comparables.
Le dividende est à 0,18$ par action (0,5%).
La cible est haussée de 45$ à 46$.
Bombardier (BBD.B, 2,03$) : conclusion d’une table ronde
BMO Marchés des capitaux réitère une recommandation «performance de marché».
Fadi Chamoun dit récemment avoir reçu John Di Bert, vice-président finance de la société, de même que deux autres dirigeants.
L’analyste indique que la direction a clairement indiqué qu’elle n’avait pas de discussions pour un modèle allongé du CSeries (le CS500). Le plan demeure de lancer les configurations actuelles de l’appareil.
Même si Bombardier croit pouvoir exécuter son plan avec la seule aide de 1 G$ US du gouvernement du Québec, monsieur Chamoun estime qu’une aide fédérale permettrait de diminuer significativement le risque associé au titre. Il croit que Bombardier a suffisamment d’argent, mais note qu’elle fait face à des refinancements importants d’ici deux à trois ans et que des progrès devront avoir été obtenus pour assurer le maintien de son accès aux marchés des capitaux.
La cible est à 1,80$.
Power Financial (PWF, 31,28$) : sous les attentes
Banque Scotia renouvelle une recommandation «performance de secteur».
Au premier trimestre, la société rapporte un bénéfice d’exploitation de 0,67$ par action, comparativement à une attente maison à 0,70$ et un consensus à 0,72$.
Phil Hardie indique que les résultats reflètent des bénéfices plus faibles que ce qui étaient anticipé à la Great West et chez IGM, principalement en raison de taux de change défavorables et de quelques pertes sur investissement.
L’analyste souligne que le titre se négocie actuellement 21% sous la valeur nette estimée de ses actifs alors que la moyenne 15 ans est plutôt à 10,5%. L’écart actuel est pratiquement le plus important observé en 10 ans.
Monsieur Hardie s’attend à ce que la tendance se renverse, que l’écart diminue et converge vers la moyenne historique.
Le dividende est à 1,57$ par action (5%).
La cible est à 37,50$.
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