Que faire avec les titres de New Look, Cara et Dorel? Voici quelques recommandations qui pourraient influencer les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
New Look (BCI, 30,23$) : un peu plus faible qu’attendu
Canaccord Genuity renouvelle une recommandation d’achat.
Au premier trimestre, la société rapporte un bénéfice de 0,15$ par action, comparativement à un consensus à 0,16$.
Derek Dley note que les ventes au augmenté de 6,7% à la faveur de l’addition de 15 nouvelles enseignes depuis le début de 2015 et d’une progression de 1,2% des ventes des établissements comparables. Il précise que les ventes comparables ont été un peu plus faibles que ce qui était attendu, les conditions météo ayant temporairement forcé la fermeture de certaines boutiques au cours de la période.
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L’analyste dit s’attendre à ce que New Look poursuive sa consolidation du marché de l’optique en Ontario et dans l’Ouest canadien.
Il note que le titre de la société se négocie actuellement à 11,4 fois le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) qu’il anticipe pour 2016 alors que les pairs sont à 12,4 fois.
Monsieur Dley estime que le titre devrait plutôt se négocier à prime. Il applique un multiple de 13,7 à son anticipation BAIIA 2016 et obtient une cible à 34$.
* Divulgation : François Pouliot détient une position de longue date dans le titre.
Cara Operations (CAO, 30,49$) : baisse de recommandation
Raymond James abaisse sa recommandation à «performance de marché».
Au premier trimestre, la société mère des Harvey’s, Swiss Chalet, Kelsey’s (et bientôt St-Hubert) rapporte un bénéfice de 0,40$ par action, comparativement à un consensus à 0,37$.
Kenric Tyghe indique que l’écart avec le consensus s’explique essentiellement par l’utilisation de pertes fiscales et que le bénéfice d’exploitation (BAIIA) a raté la cible. Ce dernier arrive à 27,5 M$ alors que le consensus était à 29,8 M$.
L’analyste souligne que l’entreprise souffre du ralentissement économique dans l’Ouest canadien. Il note que les ventes des restaurants comparables n’ont augmenté que de 0,5% alors que celles de l’industrie ont progressé de 5,4%, ce qui est indicateur d’une modeste perte de part de marché.
Monsieur Tyghe indique que même si l’histoire demeure attrayante, il préfère aller sur les lignes de côté le temps que la visibilité s’améliore.
La cible passe de 35$ à 34$.
Dorel (DII.B, 30,26$) : mieux que prévu
Financière Banque Nationale renouvelle une recommandation «performance de secteur».
Au premier trimestre, la société rapporte un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) ajusté de 46,9 M$ comparativement à un consensus à 43,7 M$.
Leon Aghazarian indique les ventes ont connu un trimestre difficile dans le vélo alors qu’une guerre de prix est en cours, mais que le contrôle des coûts dans les produits juvéniles et la performance dans le meuble ont plus que compensé.
L’analyste dit demeurer prudent sur les perspectives à venir. Il croit que la guerre de prix se poursuivra pour un temps dans le vélo plus haut de gamme alors que la concurrence ne semble pas encore avoir écoulé son surplus de stocks.
L’anticipation de bénéfice 2016 est ramenée de 2,05$ par action à 1,96$. Celle 2017 passe de 2,35$ à 2,38$.
Le dividende est à 1,20$ par action (5,1%).
La cible est à 31$.
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