Que faire avec les titres de Netflix, Walmart et Embraer? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Netflix (NFLX, 448,59$ US) : résultats décevants
Cantor Fitzgerald renouvelle une recommandation d’achat.
Au troisième trimestre, la société rapporte un bénéfice de 0,96$ US par action, comparativement à un consensus à 0,92$ US.
Youssef Squali se dit déçu des résultats. Il note que, financièrement, ceux-ci sont conformes aux attentes, mais que la croissance des abonnés n’y est pas. Le consensus était pour un nombre d’usagers de 37,58 millions aux États-Unis et 16,18 millions à l’international. On en est plutôt à 37,22 et 15,84 millions.
SUIVRE SUR TWITTER: F_POULIOT
L’analyste indique que des hausses de prix légèrement supérieures de 1$ à 2$ par mois (tout dépendant de la géographie) semblent avoir freiné la pénétration en fin de trimestre. Il estime la chose surprenante, et croit que le phénomène pourrait illustrer la faible capacité de l’entreprise à hausser ses prix avec son offre actuelle.
En raison de la tendance sociale séculaire à migrer vers la télévision par Internet, et étant donné le fort positionnement de Netflix, monsieur Squali maintient une recommandation d’achat.
L’anticipation de bénéfice 2014 est ramenée de 3,80$ à 3,49$ US par action, celle 2015 de 7,90$ à 6,65$ US.
La cible est abaissée de 500$ à 415$ US.
Walmart (WMT, 75,20$ US) : le court terme ne semble pas prometteur
Barclays Capital réitère une recommandation «surpondérer».
La société vient de tenir sa journée des investisseurs.
Meredith Adler indique que la direction a présenté des perspectives prudentes de croissance pour l’exercice à venir (fiscal 2016). Elle précise que pour les années à venir, les perspectives sont pour une faible croissance des ventes et du bénéfice.
L’analyste indique que les ventes par un Internet devraient afficher une bonne croissance, mais qu’elles ne sont pas encore assez importantes pour faire bouger significativement les ventes totales. Elles sont en outre toujours déficitaires.
Madame Adler note que la direction est confiante que la croissance s’accélérera lorsqu’une série d’investissements seront terminés, dans quelques années.
Elle ramène son anticipation de bénéfice 2014 de 5,04$ à 4,96$ US par action. Celle 2015 passe de 5,51$ à 5,27$ US.
La cible est maintenue à 84$ US.
Embraer (ERJ, 36,29$ US : faibles livraisons
Banque Scotia renouvelle une recommandation «surperformance de secteur».
L’avionneur vient de dévoiler ses livraisons d’appareils au troisième trimestre.
Turan Quettawala note que le nombre d’appareils livrés est sous les attentes. La société a livré 15 avions d’affaires et 19 commerciaux (E-Jets). Il attendait plutôt 24 livraisons d’avions d’affaires et 23 jets régionaux.
L’analyste indique que la direction maintient son aperçu de livraisons pour l’exercice, ce qui suggère qu’un très fort quatrième trimestre. Il estime la chose plausible sur une base historique.
Monsieur Quettawala souligne que le titre est en baisse de 10% depuis juillet. Il croit qu’il pourrait être sous pression à la suite des derniers résultats de livraisons. Il profiterait cependant de toute faiblesse pour construire des positions en vue d’un éventuel redressement au quatrième trimestre.
L’anticipation de bénéfice 2014 est à 2,44$ US par action, celle 2015 à 2,65$ US.
La cible est à 42$ US.
SUIVRE SUR TWITTER: F_POULIOT