Que faire avec les titres de Couche-Tard, de la Banque Royale et de la Banque Scotia? (Re)voici quelques recommandations qui pourraient influencer les cours prochainement. Note: l'auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Couche-Tard (ATD.B, 65,75$): bons résultats
Banque Scotia renouvelle une recommandation "surperformance de secteur".
Au deuxième trimestre, la société rapporte un bénéfice ajusté de 0,84$ US par action, conforme à l'attente maison et au consensus.
Patricia Baker indique que la période affiche une solide progression des ventes des établissements comparables, alors qu'elles avancent de 4,4% aux États-Unis, 4,6% en Europe et 5,1% au Canada.
L'analyste note que la performance illustre et renforce la décision de focaliser sur la croissance organique, avec une offre de produits et services augmentée.
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Elle souligne que l'entreprise accélère le remboursement de sa dette alors que celle-ci est maintenant à 2,79 fois le bénéfice avant intérêts, impôts, amortissement et location (BAIIAL), contre 2,86 fois au premier trimestre et 3,13 fois au quatrième. Après seulement seulement 15 mois, dit-elle, Couche-Tard est sur le point d'atteindre son ratio cible de dette.
Madame Baker estime que la société est bien placée pour continuer de livrer une performance en amélioration et gagner des parts de marché.
Son anticipation de bénéfice 2019 (avril) est maintenue à 3,22$ US par action, celle 2020 passe de 3,80$ US à 3,76$ US.
La cible est à 82$ CAN.
Banque Royale (RY, 97,26$): bons résultats
Valeurs mobilières TD renouvelle une recommandation "conserver".
Au quatrième trimestre, la Royale rapporte un bénéfice ajusté de 2,24$ par action, comparativement à une attente maison à 2,13$ et un consensus à 2,12$.
Mario Mendonca indique que l'écart avec les attentes est attribuable à des ajustements fiscaux et à une performance inhabituellement forte du côté de l'assurance (ajustements de réserve et gains sur des investissements).
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L'analyste note que la direction s'attend à ce que son bénéfice par action progresse de plus de 7% en 2019. Il estime qu'une attention particulière devra être portée aux prêts commerciaux immobiliers, en précisant que, dans les cycles de crédit antérieurs, ce créneau a affiché un plus grand nombre de prêts non performants que les autres. Il pèse pour environ 25% des prêts commerciaux de la banque.
M. Mendonca souligne que le titre de la Royale se négocie à une prime de 6% sur les pairs en fonction des anticipations de bénéfice 2020. Le fait que sa base de capital soit plus importante que celle des autres banques rend à son avis plus difficile une augmentation de la prime sur le multiple.
Le dividende est à 3,92$ par action (4%).
La cible est à 115$.
Banque Scotia (BNS, 70,02$): un peu faible, mais…
Marchés mondiaux CIBC réitère une recommandation "surperformance".
Au quatrième trimestre, l'institution rapporte un bénéfice ajusté de 1,77$ par action, comparativement à une attente maison à 1,80$ et un consensus à 1,79$.
Robert Sedran indique que de rater le consensus des analystes n'est jamais une bonne idée dans un marché difficile. Il précise cependant qu'il y a suffisamment de signaux positifs dans les résultats et la conférence téléphonique pour maintenir une vue positive sur le titre.
L'analyste note que les activités canadiennes affichent des signes d'amélioration alors que les activités bancaires internationales font montre d'une croissance organique des bénéfices dans les deux chiffres avec des synergies à l'horizon.
Il précise que ce qu'il cherchait véritablement à obtenir était une idée des perspectives pour l'année à venir. Avec une direction qui diminue les préoccupations quant au dossier énergie et qui colle à ses prévisions de bénéfices pour chacun des secteurs d'activités, il dit avoir obtenu ce qu'il recherchait.
M. Sedran note que le titre se négocie à 9,3 fois son anticipation 2019, alors que les pairs sont à 9,8 fois.
Le dividende est à 3,40$ par action (4%).
La cible est à 86$.
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