Que faire avec les titres de Jean Coutu, GE et Disney? Voici quelques recommandations d’analystes qui pourraient influencer les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Jean Coutu (PJC.A, 17,73$) : réduction de cible
Banque Scotia renouvelle une recommandation « performance de secteur » et abaisse sa cible.
La société doit rapporter ses résultats du troisième trimestre le 7 janvier.
Patricia Baker dit ajuster ses anticipations pour tenir compte des pressions accrues sur les marges pour la marchandise générale et une hausse des dépenses.
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Pour le trimestre, l’anticipation de bénéfice demeure à 0,30$ par action, identique au consensus. Pour l’exercice 2016, elle est ramenée de 1,18$ à 1,16$ par action. Pour l’exercice 2017, elle passe de 1,25$ à 1,21$.
L’analyste souligne qu’un important climat d’incertitude flotte sur les pharmacies et les manufacturiers de génériques (Pro-Doc) à la suite du dépôt du projet de loi 81 en novembre et de la possibilité que le gouvernement du Québec décide de ne s’approvisionner qu’auprès d’un seul manufacturier générique pour certains médicaments. La plupart des génériques Pro Doc proviennent de la sous-traitance.
La cible est ramenée de 22,50$ à 20$.
General Electric (GE, 30,71$ US) : toujours un favori pour 2016
Barclays Capital réitère une recommandation «surpondérer».
Scott Davis indique que le titre demeure son favori du secteur industriel pour l’année 2016. Il reconnaît que la déconnection entre le niveau d’évaluation et les bénéfices faciles à récolter n’existe plus, mais croit qu’il reste de la place pour une amélioration des bénéfices dans le temps.
L’analyste note que l’entreprise a notamment revu le programme de compensation de ses employés et semble finalement avoir les bonnes personnes dans les bons postes décisionnels.
Il s’attend à ce qu’en 2016 la croissance des revenus de l’entreprise soit supérieure de 1 à 2% à celle de ses pairs, avec une marge qui gagnera 80 points de base alors que celle du secteur demeurera au mieux où elle est.
De 1,40$ US par action en 2015, monsieur Davis voit le bénéfice par action passer à 2$ US en 2017 et à 2,15$-2,30$ US en 2018.
La cible est haussée de 32$ à 34$ US.
Disney (DIS, 102,98$ US) : la force est avec Star Wars, mais peut-être pas assez
Barclays Capital renouvelle une recommandation «pondération de marché».
Kannan Venkateshwar indique qu’après trois fins de semaine en salle, le box office mondial de Star Wars est de plus de 1,51 G$ US. Il estime que le succès financier n’est pas une surprise en termes absolus, mais que la question est plutôt de savoir si le box office sera conforme aux attentes.
L’analyste croit que les anticipations se situent entre 2 et 3 G$ US. Il y va notamment de différentes comparaisons d’assistance avec Avatar et Titanic, des productions qui ont fait plus de 2 G$ US au box office. Il conclut que le film est probablement en route pour une récolte de 2-2,3 G$ US. À son avis, ce devrait être conforme aux attentes des investisseurs, mais sans plus.
Monsieur Venkateshwar dit continuer d’être prudent avec le titre.
La cible est à 98$ US.
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