Que faire avec les titres de Gildan, l’Industrielle Alliance et Domtar? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles d’influencer les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Gildan (GIL, 32,28$ US) : un peu court
BMO Marchés des capitaux renouvelle une recommandation «surperformance».
Au deuxième trimestre, le manufacturier de t-shirts, sous-vêtements et bas rapporte un bénéfice de 0,42$ US par action, comparativement à une attente maison à 0,44$ US et un consensus à 0,45$ US.
Stephen MacLeod indique que l’écart s’explique par un remplacement de stocks moins important de la part d’un important détaillant client. Il précise que Gildan s’attend à ce que cette pression persiste au troisième trimestre.
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L’analyste s’attend cependant à ce que le niveau de commandes se normalise lorsque ce détaillant aura atteint le nombre de semaines d’inventaires qu’il a en mire.
Il souligne que la demande demeure bonne dans le vêtement imprimé et que le nombre de boutiques offrant ses sous-vêtements devrait doubler, pour atteindre les 18 000, d’ici la fin de 2015.
L’anticipation de bénéfice 2015 est ramenée de 1,53$ US à 1,50$ US par action, celle 2016 passe de 1,95$ à 1,90$ US.
La cible est ramenée de 37$ US à 36$ US.
Industrielle Alliance (IAG, 44,05$) : solides résultats
Financière Banque Nationale réitère une recommandation «performance de secteur».
Au deuxième trimestre, la société rapporte un bénéfice ajusté de 1,17$ par action, comparativement à une attente maison à 0,93$ et un consensus à 0,97$.
Peter Routledge indique que les résultats sont supérieurs à ce qu’il attendait et reflètent la force opérationnelle de l’entreprise dans l’assurance.
Malgré la performance, l’analyste dit demeurer prudent en raison des difficultés que continue d’avoir l’Industrielle Alliance avec ses ventes de fonds mutuels. Il souligne que pour un cinquième trimestre consécutif le secteur subit des retraits (165 M$). Il ne croit pas que le problème puisse être réglé à court terme.
Monsieur Routledge souligne qu’une hausse des taux d’intérêt aurait un effet haussier important sur la rentabilité de l’entreprise, mais que le scénario apparaît distant. Il précise que les taux à long terme ont récemment baissé et que l’impact n’est pas positif à court et moyen terme.
La cible est maintenue à 46$.
Domtar (UFS, 40,66$ US) : un peu faible, mais…
Raymond James renouvelle une recommandation «surperformance».
Au deuxième trimestre, la société rapporte un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 158 M$ US, comparativement à une attente maison à 167 M$ et un consensus à 161 M$ US.
Daryl Swetlishoff indique que l’écart s’explique par une augmentation des temps d’arrêt pour de l’entretien, de même que des inondations dans le sud des États-Unis, inondations qui ont négativement affecté la disponibilité en bois et les coûts.
L’analyste dit demeurer constructif sur le titre et voit quelques tendances qui devraient le faire grimper. Il souligne que l’entreprise continue de générer d’importants flux de trésorerie. Il s’attend de même à ce que les bénéfices provenant des activités de soins personnels (couches) continuent d’augmenter. Au fur et à mesure que celles-ci gagneront en importance, le marché appliquera un meilleur multiple.
L’anticipation de bénéfice 2015 est haussée de 2,41$ à 2,53$ US par action, celle 2016 est maintenue à 3,05$ US.
Le dividende est à 1,60$ US (4%).
La cible est à 48$ US.
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