Que faire avec les titres de Facebook, Pages Jaunes et Uni-Sélect? Voici quelques recommandations qui pourraient influencer les cours prochainement. Note: l'auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Facebook (FB, 165,61$ US): que pouvait-on souhaiter de plus?
Deutsche Bank Securities renouvelle une recommandation d'achat et hausse sa cible.
Lloyd Walmsley indique qu'au deuxième trimestre, la société amène aux investisseurs à peu près tout ce qu'ils pouvaient souhaiter.
Il souligne que l'entreprise bat les attentes au chapitre des revenus et des coûts, diminue son aperçu pour ses dépenses d'exploitation et en capital, précise que son taux d'imposition pourrait baisser, et se montre optimiste sur Messenger, Instagram et ses activités vidéo.
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L'analyste souligne que les revenus publicitaires ont augmenté de 49% par rapport à l'an dernier au cours du trimestre, et qu'il ne semble pas y avoir de signes de ralentissement.
Il voit d'un bon œil les commentaires du grand patron Mark Zuckerberg, qui souhaite accélérer la monétisation de Messenger. À son avis, le potentiel est grand pour de la publicité dans la messagerie instantanée, qui compte plus de 1,2 milliard d'usagers mensuels.
L'anticipation ajustée du bénéfice par action 2017 est haussée de 5,96$ US à 6,46$ US. Celle 2018 est maintenue à 7,59$ US.
La cible est portée de 189$ à 215$ US.
Pages Jaunes (Y, 7,35$): les portes continuent de tourner, départ du PDG
Valeurs mobilières TD réitère une recommandation "conserver".
La société annonce le départ de son grand patron, Julien Billot, et son remplacement par le chef de la direction financière, Ken Taylor.
Bentley Cross indique qu'avec la baisse de 58% du titre depuis le début de l'année, un nouveau regard est peut-être ce dont a besoin l'entreprise, mais que ce nouveau regard viendra au détriment de la continuité. Il souligne que, depuis novembre, le chef de la direction financière, celui de l'exploitation, et (maintenant) celui de la direction, sont partis.
L'analyste note que la dette représente maintenant 65% de la valeur de l'entreprise (dette + capitalisation). Il juge très difficile de prédire la suite des choses.
D'un côté, dit-il, on peut très bien imaginer une situation où les bénéfices et les flux de trésorerie continueront de se détériorer et où les actionnaires seront dilués par une nouvelle restructuration de la dette.
D'un autre côté, il est aussi possible d'imaginer une situation où un acquéreur potentiel pourrait extraire des synergies importantes et offrir une prime significative pour acquérir les actifs.
Monsieur Cross dit avoir une vue qui se situe à mi-chemin des deux scénarios.
La cible est maintenue à 7$.
Uni-Sélect (UNS, 27,79$): mieux que prévu, hausse de recommandation
Desjardins Marché des capitaux hausse sa recommandation à "achat".
Au deuxième trimestre, la société rapporte un bénéfice de 0,39$ US par action, comparativement à une attente maison à 0,33$ US et un consensus à 0,36$ US.
Benoit Poirier note que la performance dans les pièces d'auto a été impressionnante. La croissance organique a été de 6,2% et la marge au bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 8,6%. Il s'attendait plutôt à une croissance organique à zéro et une marge à 5,4%.
L'analyste note que la récente hausse du dollar canadien pèsera sur les résultats. Il souligne cependant qu'avec le récent recul du titre de 25%, celui-ci est de nouveau attrayant. D'où sa hausse de recommandation.
La cible est ramenée de 36$ à 34$.
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