Que faire avec les titres de Canam, Indigo et WSP? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Canam (CAM, 12,21$) : recul inattendu, mais temporaire
Raymond James renouvelle une forte recommandation d’achat.
Au deuxième trimestre, la société rapporte un bénéfice de 0,11$ par action, comparativement à une attente maison à 0,25$, un consensus à 0,23$, et un résultat de 0,18$ l’an dernier.
Frederic Bastien indique que le trimestre est trompeur et masque une amélioration des affaires. Il note que le mois d’avril a amené 6,2 M$ de moins en revenus qu’en 2013, ce qui équivaut à un bénéfice de 0,15$ par action. En revanche, les résultats pour les mois de mai et juin ont affiché une croissance dans les deux chiffres par rapport à l’an dernier, et le mois de juillet était apparemment en voie d’afficher des résultats similaires.
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L’analyste précise que les marchés des solives et des tabliers métalliques se sont finalement renversés. Ils sont non seulement en hausse de 8% sur l’an dernier, mais de 45% supérieurs au début de l’année.
L’anticipation de bénéfice 2014 est ramenée de 1,05$ par action à 0,80$. Celle 2015 est abaissée de 1,45$ à 1,40$.
La cible passe de 18$ à 17$.
Indigo (IDG, 10,45$) : surprenante reprise des ventes de livres traditionnels
Octagon Capital réitère une recommandation d’achat.
Au premier trimestre, le libraire rapporte une perte de 0,55$ par action, comparativement à une perte de 0,59$ l’an dernier.
Bob Gibson indique que les ventes de livres traditionnels ont connu une hausse pour la première fois depuis 2010. Il estime que la chose est surprenante, mais illustre sa thèse que les ventes de e-book ont désormais atteint un plateau en terme de pourcentage des ventes totales de livres.
L’analyste note que les deux boutiques American Girl font bien et qu’une troisième ouvrira au temps des fêtes à Ottawa. Il estime que le concept n’est pas déployé plus rapidement car Indigo semble manquer d’espace. Un bon signe, selon lui, en ce que l’espace livres dans certains endroits semblent avoir été redimensionnées de façon rentable.
L’anticipation 2014 est pour une perte de 1,21$ par action, celle 2015 pour une perte de 0,32$.
La cible est haussée de 11,50$ à 12,50$.
WSP (WSP, 35,52$) : résultats conformes, mais l’intérêt n’est pas là-dessus
Valeurs mobilières Dundee renouvelle une recommandation d’achat.
Au deuxième trimestre, la société d’ingénierie rapporte un bénéfice de 0,40$ par action, conforme à l’attente maison et au consensus à 0,41$.
Maxim Sytchev note que le carnet de commandes a bondi de 19%, notamment grâce aux marchés américain, anglais et internationaux. La performance sur le marché canadien est en recul, mais un cycle de comparaisons plus faciles devrait se présenter pour les derniers mois de l’année.
L’analyste rappelle qu’à sa journée des investisseurs la société a indiqué que son objectif était de faire passer son effectif de 17 000 employés à 45 000 d’ici 2020. Il signale qu’elle est actuellement dans la rumeur comme potentielle intéressée à Parsons Brinckerhoff, une filiale d’ingénierie de Balfour Beatty, qui emploie 14 000 personnes.
Monsieur Sytchev estime que si WSP mettait la main sur Parsons, l’acquisition pourrait être accréditive au bénéfice 2015 de 20%.
La cible est maintenue à 43$.
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