Que faire avec les titres de Bombardier, Valeant et Groupe TVA? Voici quelques recommandations d’analystes qui pourraient influencer les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Bombardier (BBD.B, 1,08$) : peu de compensation probable pour les commandes de Republican
Banque Scotia renouvelle une recommandation «sous-performance».
Turan Quettawala indique que la société aérienne américaine Republic Airways vient de se placer sous la protection de la loi sur la faillite.
Il note que l’entreprise a 40 commandes fermes de CSeries 300, estimées à 3G$.
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L’analyste indique que l’engagement représente 16% du carnet de commandes de CSeries de Bombardier. Il précise que déjà il n’y avait plus de place pour les CS 300 dans la flotte de Republic, notamment en raison d’une pénurie de pilotes pour les liaisons régionales.
Monsieur Quettawala estime que le recours à la protection judiciaire devrait permettre à Republic d’annuler sa commande avec une pénalité minimale, si ce n’est aucune pénalité.
La cible est à 1$.
Valeant (VRX, 80,65$ US) : baisse de recommandation
Valeurs mobilières TD abaisse sa recommandation à «conserver».
Lennox Gibbs affirme que la décote survient à la suite de deux événements : 1-le report du dévoilement des résultats du quatrième trimestre, qui étaient initialement prévus pour le 29 février; 2-le retrait de l’aperçu de bénéfice pour le quatrième trimestre et l’exercice 2016 qui avait été donné le 16 décembre.
L’analyste indique que les deux événements viennent réduire sa visibilité sur les perspectives 2016. Dans l’attente de plus de précisions, il maintient néanmoins ses prévisions actuelles.
L’anticipation de bénéfice 2015 est à 10,29$ US par action, celle 2016 à 13,67$ US.
La cible tombe de 155$ à 110$ US.
Groupe TVA (TVA.B, 4,33$): résultats satisfaisants, mais ça regarde mal pour le CH
Financière Banque Nationale réitère une recommandation «performance de secteur».
Adam Shine indique qu’au quatrième trimestre les revenus sont plus faibles que ce qu’il anticipait (165,4 M$ c. 168,1 M$), mais que le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) est supérieur (16,8 M$ c. 12,8 M$).
L’analyste indique que les tarifs publicitaires et le niveau d’abonnement de TVA Sports seront inévitablement plus élevés dans le futur, mais que pour l’instant la chaîne est déficitaire et qu’il pourrait s’écouler plusieurs années avant qu’elle n’atteigne la rentabilité (la direction parle de jusqu’à cinq ans).
Monsieur Shine estime que les revenus de Groupe TVA pourraient être sous pression en première moitié de 2016, particulièrement au deuxième trimestre, si aucune équipe canadienne de la LNH ne réussit à faire les séries.
La cible est à 5,50$.
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