Que faire avec les titres de Boardwalk, Maple Leaf et High Liner? Voici quelques recommandations qui pourraient influencer les cours prochainement. Note: l'auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Boardwalk REIT (BEI.UN, 44,29$): ça chauffe
Financière Banque Nationale abaisse sa recommandation à "sous-performance".
La société immobilière, qui possède notamment Les Jardins de Mérici au Québec mais dont les actifs sont concentrés dans l'Ouest du pays, rapporte au quatrième trimestre des fonds en provenances des opérations de 0,58$ par unité, comparativement à 0,86$ l'an dernier, à une attente maison à 0,72$ et à un consensus à 0,69$.
Matt Kornack note que les revenus d'exploitation net en provenance des mêmes immeubles sont en baisse de 20,5%, avec des faiblesses marquées à Calgary (-27,6%), Edmonton (-26,9%), Red Deer (-37,9%), Grande Prairie (-47,4%), Fort McMurray (-19,3%) et en Saskatchewan (-16,6%). Seuls l'Ontario (+2,3%) et le Québec (+3,4%) offrent des contributions positives.
SUIVRE SUR TWITTER: F_POULIOT
L'analyste indique que les résultats font voir un affaiblissement marqué dans les marchés centraux de la société et souligne que l'aperçu de la direction pour 2017 est désormais significativement plus bas.
Monsieur Kornack précise que les coussins structurels qui lui donnaient dans le passé confiance dans le maintien de la distribution deviennent sous pression avec la baisse des revenus et la croissance requise des dépenses en capital.
Cette distribution est actuellement à 2,25$ par unité (5,1%).
La cible est maintenue à 40$.
Maple Leaf (MFI, 29,94$): le prix semble un peu fort
BMO Marchés des capitaux renouvelle une recommandation "performance de marché".
Au quatrième trimestre, la société rapporte un bénéfice de 0,31$ par action, comparativement à un consensus à 0,33$. Elle annonce également l'acquisition de Lightlife Foods, une usine américaine de transformation pour 140 M$.
Kenneth Zaslow indique que pour un quatrième trimestre consécutif, l'entreprise rapporte une marge bénéficiaire d'exploitation (BAIIA) de plus de 10%.
L'analyste dit s'attendre pour les prochains trimestres à une progression des revenus dans le bas ou au milieu de la fourchette à un chiffre.
Il préfère cependant demeurer sur les lignes de côté en raison d'une évaluation qui semble à prime sur le secteur.
Monsieur Zaslow souligne que le titre se négocie à 9,8 fois le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) anticipé pour l'exercice à venir alors que Tyson ne se négocie qu'à 7,5 fois.
La cible est à 31$.
High Liner Foods (HLF, 18,39$): les volumes sont décevants
Banque Scotia réitère une recommandation "performance de secteur".
Au quatrième trimestre, le transformateur des produits de la mer rapporte un bénéfice de 0,24$ par action, comparativement à une attente maison à 0,31$.
George Doumet note que les volumes de transformation continuent de décliner, avec une baisse de 5,7% pour le trimestre alors qu'il s'attendait plutôt à un recul de 3%.
L'analyste dit entrevoir de la croissance dans les prochains 12 mois en provenance de nouvelles acquisitions. Il estime cependant qu'à 8 fois le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) anticipé pour 2017, le titre se négocie à un niveau qui reflète bien un profil de croissance plus faible et un niveau d'endettement plus élevé que les pairs.
Monsieur Doumet souligne en outre que le marché de la protéine est pendant ce temps en situation de désinflation, ce qui nuit aux produits de la mer.
La cible est à 18,50$.
SUIVRE SUR TWITTER: F_POULIOT