Que faire avec les titres de Barrick, Osisko et Transat? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Barrick (ABX, 12,23$ US) : retour vers le futur? Plus facile à dire qu’à faire
Deutsche Bank Securities renouvelle une recommandation «conserver».
Au quatrième trimestre, la société aurifère rapporte un bénéfice ajusté de 0,15$ US par action, comparativement à une attente maison à 0,10$ US.
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Jorge Beristain indique que dans le but d’améliorer son bilan, la direction souhaite diminuer son endettement de 3G$ US en 2015. Elle entend maximiser les flux de trésorerie de ses activités, vendre des actifs accessoires (les mines Porgera et Cowal sont identifiées comme à vendre) et tenter de former des joint-ventures ou des partenariats stratégiques.
L’analyste estime qu’étant donné l’appétit limité pour les aurifères, se désendetter de façon accréditive par vente d’actifs est plus facile à énoncer qu’à réaliser.
La cible est maintenue à 13$ US.
Osisko (OR, 16,45$) : maintenant prête pour la suite
Marchés mondiaux CIBC réitère une recommandation «surperformance de secteur».
Cosmos Chiu note que la société vient de compléter un financement comprenant des bons de souscription de 202 M$.
L’analyste estime que ce financement, combiné à l’entente avec Virginia, ouvre un nouveau chapitre pour la société.
Il indique qu’elle détient désormais deux flux de redevances importants grâce aux mines Malartic et Eleonore.
Monsieur Chiu croit que le dernier financement donne au bilan d’Osisko la force nécessaire pour profiter de toute occasion d’ajouter un flux de redevances qui pourrait se présenter.
La cible 12-18 mois est à 19$.
Transat (TRZ.B, 7,45$) : plus de potentiel que de risque?
Banque Scotia amorce le suivi avec une recommandation «surperformance de secteur».
Turan Quettawala indique que l’environnement est très concurrentiel pour Transat alors que Air Canada Rouge lui fait une forte compétition sur ses marchés transatlantiques. Il s’attend à ce que cette guerre demeure une source de préoccupation pour l’année à venir et vraisemblablement la suivante.
L’analyste estime cependant que beaucoup de mauvaises nouvelles sont déjà prises en compte dans le prix de l’action. Il croit que le marché ne donne pas le bénéfice du doute à la direction sur sa capacité à améliorer la rentabilité cet hiver.
En utilisant un scénario qu’il qualifie de «conservateur» et un multiple sous le marché, monsieur Quettawala établit sa cible à 11$.
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