Que faire avec les titres de la Banque Nationale, Stella-Jones et Boralex? Voici quelques recommandations d’analystes qui pourraient influencer les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Banque Nationale (NA, 47,13$) : vers une avancée à l’international
Desjardins Marché des capitaux renouvelle une recommandation «conserver».
L’institution vient de tenir une journée des investisseurs qui a focalisé sur ses activités internationales.
Doug Young indique que la rencontre a aidé à bien comprendre la stratégie internationale de la banque. Il note que ces activités ne représentent qu’une faible proportion du tout, soit 7% du bénéfice avant impôt.
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L’analyste indique que la direction voit les marchés internationaux comme une façon de déployer ses excès de capitaux et d’améliorer sa rentabilité. Celle-ci vise à ce qu’ils représentent 10% de son bénéfice en 2020.
Monsieur Young se demande si le marché sera prêt à payer pour cette expansion. Il précise que si le rendement semble attrayant, il vient aussi avec un risque accru.
L’anticipation de bénéfice 2016 (cash) est maintenue à 4,16$ par action, celle 2017 à 4,90$.
Le dividende offre un rendement de 4,7%.
La cible est à 46$.
Stella-Jones (SJ, 43,89$) : hausse de recommandation
Desjardins Marché des capitaux hausse sa recommandation à «achat».
Benoît Poirier indique que, depuis juin, le titre est en recul de 11%. Il y voit une occasion de faire une entrée.
L’analyste estime que les investisseurs sous-estiment les perspectives de flux de trésorerie de l’entreprise et les solides fondamentaux de ses industries (les liants de chemin de fer et les poteaux de téléphone).
Monsieur Poirier indique qu’une fois la consolidation de ces marchés terminée, Stella-Jones devrait être en mesure de créer une valeur appréciable par le déploiement de ses capitaux.
La cible est maintenue à 51$.
Boralex (BLX, 18,44$) : une autre acquisition pour l’avenir
Raymond James réitère une recommandation d’achat et ajuste sa cible.
La société annonce l’acquisition d’un portefeuille d’environ 200 MW de projets éoliens pour 103 M$.
David Quezada indique que l’investissement comprend un parc éolien de 51 MW en France (Moulins du Lohan) dont la construction doit s’amorcer cet automne et être complétée au deuxième trimestre de 2019. Elle comprend également un projet de 23,5 MW en Écosse à un stade avancé et 126 MW à un stade préliminaire.
L’analyste signale que les projets sont trop éloignés dans le temps pour être intégrés dans ses prévisions de bénéfices, mais qu’ils viennent renforcer les perspectives à long terme. Il note que le pipeline de projets en développement est maintenant près des 1200 MW alors que la capacité installée actuelle est de 1094 MW.
L’anticipation de bénéfice 2016 est à 0,35$ par action, celle 2017 est à 0,60$.
Le dividende est à 0,56$ (3%).
La cible est haussée de 23$ à 23,25$.
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