Que faire avec les titres de Banque Nationale, Banque Royale et Couche-Tard? Voici quelques recommandations d’analystes qui pourraient influencer les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Banque Nationale (NA, 43,91$) : l’évaluation est intrigante, mais…
Banque Scotia renouvelle une recommandation «performance de secteur».
Au quatrième trimestre, l’institution rapporte un bénéfice de 1,16$ par action, comparativement à une attente maison à 1,19$ et un consensus à 1,16$.
Sumit Malhotra indique que malgré la myriade de préoccupations qui ont pesé sur le titre de la Nationale dans les derniers mois (niveau de capitalisation, portefeuille de placements dans l’énergie, plus faible activité sur les marchés des capitaux), il ne se trouve rien d’inquiétant dans ces résultats.
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Il souligne en outre que les activités bancaires auprès des commerces et des particuliers continuent d’afficher une solide performance.
L’analyste abaisse de 1% ses prévisions de bénéfices. Il se dit intrigué par le niveau d’évaluation du titre.
Celui se négocie à 8,8 fois le bénéfice qu’il anticipe pour 2017, alors que le secteur est en moyenne à 10,3 fois, un écart de 14%.
Étant donné l’incertitude qui devrait continuer de persister sur les marchés des capitaux et sur le secteur de l’énergie, tout comme les interrogations sur le niveau de capitalisation, monsieur Malhotra croit que l’escompte se maintiendra à court terme.
Le dividende est à 2,16$ par action (4,9%).
La cible est à 49$.
Banque Royale (RY, 76,87$) : bon en surface, moins bon à l’examen
Marchés mondiaux CIBC réitère une recommandation «surperformance de secteur».
Au quatrième trimestre, l’institution rapporte un bénéfice ajusté de 1,77$ par action, comparativement à une attente maison à 1,63$ et un consensus à 1,64$.
Robert Sedran dit croire que le bonus le plus important de la Royale pour cette année est allé à un fiscaliste. Il indique qu’il est habitué de voir à chaque année un trimestre où le taux d’imposition est très faible, alors que le niveau d’impôt payé dans l’année précédente est réévalué.
L’analyste indique qu’il n’a cependant jamais vu un niveau d’imposition aussi faible. Il estime qu’en mettant de côté le cadeau fiscal, les résultats sont en fait légèrement sous les attentes.
Il maintient son anticipation de bénéfice 2016 à 6,83$ par action et révise légèrement à la baisse sa prévision 2017 (de 7,35$ à 7,30$).
Monsieur Sedran dit s’attendre à une amélioration des résultats en 2016.
Le dividende est à 3,16$ par action (4,4%).
La cible est à 83$.
Couche-Tard (ATD.B, 63$) : au tour de l’Irlande
Marchés mondiaux CIBC renouvelle une recommandation «surperformance de secteur».
La société annonce l’acquisition du numéro un du dépanneur en Irlande, Topaz.
Perry Caicco indique qu’au total Couche-Tard ajoute 464 établissements à son réseau, 162 étant détenus en propre et 302 par des franchisés.
L’analyste indique que les détails de la transaction n’ont pas été communiqués. Il croit toutefois que celle-ci s’élève autour de 625 M$.
L’anticipation de bénéfice 2016 passe de 2,29$ à 2,30$ US par action, celle 2017 grimpe de 2,60$ à 2,68$ US.
La cible est haussée de 74$ à 76$ CAN.
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