Que faire avec les titres d’Alphabet, TransForce et Amaya? Voici quelques recommandations d’analystes qui pourraient influencer les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
Alphabet (GOOGL, 770,77$ US) : solides résultats
Cantor Fitzgerald renouvelle une recommandation d’achat.
Au quatrième trimestre, la société mère de Google rapporte un bénéfice de 8,67$ US par action, comparativement à un consensus à 8,09$ US.
Youssef Squali note qu’en excluant les fluctuations de devises, les revenus ont progressé de 24% et sont en accélération sur la progression de 21% observée au troisième trimestre. Il attribue la progression principalement à la publicité mobile, mais aussi à Youtube et à la publicité programmée (programmatic).
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L’analyste souligne que pour la première fois l’entreprise divulgue aussi séparément les résultats de Google et de ses « autres paris ». La divulgation permet de voir un très rentable Google et un segment « autres paris » petit, mais qui connaît une croissance rapide.
L’anticipation de bénéfice 2016 est ramenée de 33,86$ US par action à 33,53$ US. Une anticipation 2017 est introduite à 40,52$ US par action.
La cible est haussée de 880$ à 975$ US.
TransForce (TFI, 19,50$) : titre surévalué?
Banque Scotia réitère une recommandation «sous-performance de secteur» et abaisse sa cible.
Turan Quettawala indique que l’évaluation du secteur du transport par camion nord américain a corrigé au cours de la dernière année.
L’analyste souligne que le titre de TransForce se négocie actuellement à 8,5 fois le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) anticipé pour 2016 alors que le secteur n’est qu’à 5,7 fois.
Il souligne que l’entreprise a des marges qui sont plus faibles que l’industrie en général et est davantage exposée à la faiblesse du dollar canadien.
Monsieur Quettawala estime que la valeur de TransForce est à risque, particulièrement avec l’annonce de la vente de ses activités dans les déchets, activités qui étaient en croissance et affichaient des marges plus élevées.
La cible est ramenée de 26,50$ à 19,50$.
Amaya (AYA, 18$) : Baazov ne semble pas assez offrir
Clarus Securities renouvelle une recommandation d’achat.
La société confirme que son président David Baazov lui a informellement indiqué son intention de faire une offre pour privatiser l’entreprise à 21$ par action. Elle indique qu’un comité indépendant sera mis sur pied pour examiner une éventuelle offre formelle.
Joseph MacKay indique qu’à 21$, Amaya serait évaluée à 9,1 fois le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA), ce qui est légèrement supérieur à l’appel à l’épargne à 20$ l’action réalisé en août 2014 pour l’acquisition de Rational Group (Poker Stars). Une telle offre serait aussi inférieure au prix de conversion de l’action privilégiée détenue par Blackstone et Blackrock, qui est à 24$.
L’analyste estime que l’offre arrive à un moment opportuniste dans l’histoire de la société, alors que l’aperçu de bénéfice a récemment été révisé à la baisse. Cette révision coïncide notamment avec le report de l’entrée en service des plateformes de casino en ligne et de paris sportifs en ligne.
Monsieur MacKay estime que sous un scénario de privatisation, l’action devrait valoir entre 25,76$ et 29,76$.
Sa cible est maintenue à 24$.
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