Au travail, notre quotidien est fait d’obstacles et d’épreuves qu’il nous faut surmonter. Et qu’est-ce qui nous permet d’y parvenir? Une chose et une seule : la motivation. En effet, quelqu’un d’hyper motivé réussira à soulever une montagne, alors qu’une personne démotivée trébuchera sur le premier caillou venu.
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Maintenant, savez-vous ce qui vous motive réellement au travail? Oui, savez-vous ce qui vous fait avancer, jour après jour? Pas facile de répondre à une telle interrogation existentielle, n’est-ce pas?
Voilà pourquoi je vous invite aujourd’hui à répondre à un petit quiz visant à identifier le véritable moteur de votre motivation professionnelle. Un quiz que j’ai trouvé dans un numéro hors-série du magazine Psychologies et qui me semble pas mal éclairant.
Le principe est simple : cochez la réponse qui vous paraît la plus pertinente à vos yeux, et cochez-en qu’une seule à chaque fois.
1. Au travail, une réunion s’éternise, rien de productif ne semble s’en dégager.
Vous le signalez en argumentant. (@)
Vous imaginez un conte avec les différentes personnes qui sont autour de la table. (+)
Vous faites des propositions concrètes. (&)
Vous vous dites qu’un échange est toujours intéressant. (¤)
2. Votre conjoint(e) vous propose une fin de semaine dans une ville qui, a priori, ne vous séduit pas.
Vous ferez de toute façon votre miel de l’expérience. (@)
Vous vous documentez en profondeur sur la ville en question. (+)
Vous vous moquez du flacon, pourvu que vous ressentiez l’ivresse à deux. (&)
Vous vous en voulez d’avoir des préjugés. (¤)
3. Vous devez retravailler votre rapport car votre boss l’a jugé trop vague.
Vous demandez l’aide d’un collègue. (@)
Vous en profitez pour proposer une façon de travailler totalement différente. (+)
Vous lui demandez de détailler ses critiques point par point. (&)
Vous faites des propositions alliant précision et créativité. (¤)
4. Le dimanche s’annonce pluvieux, que proposez-vous à vos enfants?
Une grande discussion sur le thème “Ce qui va dans ma vie… ou pas”. (@)
Brunch et cinéma en famille. (+)
Jeux de société et révision des leçons. (&)
Écriture et interprétation d’une pièce de théâtre. (¤)
5. Vous ne pourriez jamais travailler avec une personne…
trop émotive. (@)
trop individualiste. (+)
trop routinière. (&)
trop distante. (¤)
6. Vous venez de regarder un documentaire télévisé sur une tribu menacée d’Amazonie. Cela vous donne envie…
de faire un don à leur association de défense. (@)
de faire l’expérience de vivre dans une hutte. (+)
de vous documenter encore plus sur le sujet. (&)
d’être plus solidaire au quotidien. (¤)
7. Votre meilleur ami vous confie qu’il s’ennuie dans son couple. Que lui conseillez-vous?
De trouver une activité d’épanouissement personnel. (@)
De recréer un climat propice à l’intimité du couple. (+)
De proposer à son conjoint(e) d’exprimer ses besoins et désirs, et d’en faire autant. (&)
De s’investir dans le bénévolat. (¤)
8. Vous pêchez rarement par…
égoïsme. (@)
résignation. (+)
paresse intellectuelle. (&)
conformisme. (¤)
9. La fête bat son plein, quelle pensée pourrait vous traverser l’esprit?
“Nous ressemblons à de grands enfants. “ (@)
“Nous partageons le meilleur de la vie.” (+)
“Nous avons tous besoin de moments de décompression.” (&)
“Nous devrions être aussi enthousiastes pour changer le monde.” (¤)
10. Pour chasser les idées noires, rien de tel que de…
comprendre exactement ce qui les a créées. (@)
comparer vos “petits bobos” avec des situations vraiment dramatiques. (+)
partager de bons moments avec vos proches. (&)
vous évader par la rêverie ou l’art. (¤)
11. Votre imagination vous sert surtout à…
créer une dynamique pour un projet. (@)
trouver des solutions innovantes. (+)
faire plaisir à ceux qui vous sont chers. (&)
explorer des territoires inconnus. (¤)
12. Le don que vous aimeriez posséder…
changer d’apparence à loisir. (@)
voyager dans le temps. (+)
exaucer les voeux de chacun. (&)
créer un monde sans violence ni injustices. (¤)
13. Comment vous y prenez-vous pour dénouer un conflit?
Vous motivez les parties autour d’un projet commun. (@)
Vous séparez l’émotionnel du factuel. (+)
Vous déstabilisez en faisant de l’humour. (&)
Vous arrondissez les angles pour éviter la rupture. (¤)
Bien. À présent, il vous faut calculer votre résutat. Pour chaque question, convertissez le signe figurant à la fin de votre réponse (@, +, & ou ¤) en lettre (A, B, C ou D) en fonction de la grille suivante :
1. @ = C | + = A | & = D | ¤ = B
2. @ = A | + = C | & = B | ¤ = D
3. @ = B | + = D | & = C | ¤ = A
4. @ = D | + = B | & = C | ¤ = A
5. @ = C | + = D | & = A | ¤ = B
6. @ = D | + = A | & = C | ¤ = B
7. @ = A | + = B | & = C | ¤ = D
8. @ = B | + = D | & = C | ¤ = A
9. @ = A | + = B | & = C | ¤ = D
10. @ = C | + = D | & = B | ¤ = A
11. @ = D | + = C | & = B | ¤ = A
12. @ = A | + = C | & = B | ¤ = D
13. @ = D | + = C | & = A | ¤ = B
Puis, faites le total de vos lettres et découvrez votre profil vous correspondant :
> Majorité de A. L’envie de créer.
Vos mots-clés : audace, imagination, singularité.
Votre domaine : l’imaginaire.
«Qu’il s’agisse de cuisiner, de raconter une histoire ou de décorer votre appartement, vous avez besoin d’imprimer votre touche, de faire bouger les lignes, d’exprimer votre vision du monde et des choses. Créer n’est pas autre chose qu’interpréter la réalité en lui ajoutant quelques touches personnelles. Vous aimez explorer, vous surprendre, et vous êtes souvent la personne qui trouve la solution la plus originale à un problème matériel ou relationnel. Votre imaginaire est développé au point qu’il vous sert parfois de refuge lorsque vous trouvez la réalité trop terne. Vous fuyez la routine sous toutes ses formes et rien de vous démotive davantage que vous sentir un parmi d’autres. Facilement autosuffisant et plutôt individualiste, vous craignez plus l’envahissement de votre territoire que la solitude.»
Le point d’équilibre. «Lorsqu’on n’est ni dans la fuite de la réalité ni dans la recherche exclusive d’originalité, mais que l’on se sent suffisamment sûr de soi pour apporter sa touche de différence, de singularité et d’audace à tout ce que l’on fait.»
> Majorité de B. L’envie de partager.
Vos mots-clés : convivialité, empathie, générosité.
Votre domaine : l’affectif.
«Vous vous épanouissez dans l’échange. À la fois curieux des autres, empathique, disponible, vous possédez ce qu’on appelle l’intelligence relationnelle. Personne attentive et intuitive, vous savez mettre autrui à l’aise, l’accueillir, l’écouter. C’est ainsi que vous créez un climat de confiance propice aux échanges authentiques. La vie de groupe sous toutes ses formes - équipe au travail, famille, bande de chums - est pour vous un facteur d’équilibre et un point d’ancrage dans les moments difficiles. Vous savez que vous pouvez compter sur vos proches, et réciproquement. Cette assurance vous donne l’élan nécessaire non seulement pour traverser les épreuves, mais aussi pour aller de l’avant dans votre vie. Votre talon d’Achille : les conflits, qui sont susceptibles de vous déstabiliser et de vous fragiliser, au point que vous préférez prendre sur vous, subir l’injustice plutôt que risquer la rupture.».»
Le point d’équilibre. «Lorsque donner et recevoir s’équilibrent, que l’on peut également goûter des moments de solitude, et dire non ou exprimer son désaccord sans avoir peur de la rupture.»
> Majorité de C. L’envie de comprendre.
Vos mots-clés : raison, exigence, maîtrise.
Votre domaine : le mental.
«Prendre du recul afin d’examiner une situation ou une relation de manière globale et objective, tel est le principe auquel vous ne dérogez jamais. Votre objectif inconscient : ne pas vous laisser brouiller par les émotions, les vôtres comme celles des autres. Personne prudente, voire méfiante, vous accordez la primauté aux faits, aux raisonnements logiques, aux preuves tangibles. Cette approche “scientifique” - ou vécue comme telle - de la vie vous donne une impression de maîtrise sécurisante. Démontrer, établir des liens entre des faits, des événements, tirer des conclusions logiques sont des exercices dans lesquels vous excellez. Rien d’étonnant à ce que vous soyez sollicité pour arbitrer des conflits, dénouer des situations complexes, ou gérer des données ou des chiffres. Votre patience et votre objectivité font de vous la personne ad hoc lorsque tout tangue ou s’emballe.»
Le point d’équilibre. «Lorsque penser, raisonner, n’empêche pas de ressentir. Lorsque la rigueur ne tourne pas à la rigidité vois-à-vis de soi ni à l’intolérance vis-à-vis des autres. Lorsqu’on sait faire de la place aux plaisirs du corps.»
> Majorité de D. L’envie de s’engager.
Vos mots-clés : lutte, courage, défense.
Votre domaine : l’idéal.
«Qu’il s’agisse de dénoncer ponctuellement une injustice ou bien d’épouser une cause, on peut compter sur votre mobilisation et votre investissement en temps et en énergie. Personne réactive, combative, vous faites partie de ceux qui ne se satisfont pas du monde tel qu’il est et qui comptent bien apporter leur petite pierre au grand édifice du changement. Facilement enthousiate et volontaire, y compris pour mener à bien des actions qui en décourageraient plus d’un, vous êtes sans indulgence pour les résignés, les fatalistes et ceux que vous considérez comme des lâches. Vos revendications et actions personnelles ou collectives visent toujours à rétablir la justice et l’égalité, deux conditions non négociables de votre épanouissement. Si vous croyez à la force du groupe mû par le même idéal et les mêmes valeurs, vous envisagez sans difficulté de mener à bien des combats en solitaire. Votre colère, qui est aussi votre moteur, fonctionne sur le mode “Indignez-vous!”, elle est faite de résistances comme d’offensives.»
Le point d’équilibre. «Lorsqu’on ne sacrifie pas le bien-être ou la sécurité des siens pour servir une cause. Lorsqu’on est capable d’investir d’autres relations, d’autres domaines que ceux en lien avec son engagement. Lorsqu’on n’est pas persuadé que tout le monde devrait s’engager avec la même passion pour la même cause.»
Voilà. Vous en savez maintenant un peu plus sur ce qui vous motive vraiment dans la vie, et donc au travail. À vous désormais d’en faire bon usage.
En passant, l’écrivain français Jules Renard a dit dans son Journal : «L’envie, le sentiment le plus fortifiant et le plus pur».
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