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Il y a 12 ans, il hérita de 14 millions de dollars suite à la vente de l'entreprise de son père, dans laquelle il détenait une participation minoritaire. Après impôts, il obtint 10M$. Aujourd'hui, il s'estime heureux d'avoir un travail à l'âge de 59 ans, alors que sa fortune s'est évaporée. Même sa femme contribue au revenu familial, avec un emploi générant un salaire de 12 000$ annuellement.
Nick Martin, qui vit maintenant au Kansas, avoue qu'il dépensait trop. Il aimait les voitures de luxes et les belles maisons. Sa femme adorait les chevaux. L'un d'eux leur avait coûté 173 000$. Ce type de dépense contraste fortement avec son train de vie actuel. M. Martin conduit un Ford Explorer vieux de 11 ans!
Mais les dépenses à elle seules n'expliquent pas la fonte des 10M$ qu'il a reçus. La famille détenait des investissements qui avaient été donnés en garantie pour supporter des marges de crédits. Elle a donc dû composer avec des rappels de marges durant la crise! La combinaison de mauvais investissements avec un budget démesuré conduit vite à l'épuisement d'une fortune.
Or, le problème est bien simple. Une personne qui se retrouve riche du jour au lendemain : 1) ne sait souvent pas comment investir son argent en prenant peu de risques, puisqu'elle écoute les conseils du premier venu ; et 2) n'arrive pas à doser les dépenses en fonction de sa fortune.
M. Martin a hérité de 10 000 000$ net. Mais il s'est comporté comme s'il avait reçu 100 000 000$. Il y a fort à parier qu'avec 1 milliard $, il aurait dépensé 100 fois plus.
Évidemment, il s'avère difficile pour cet homme de ne pas blâmer son banquier. Il n'aurait jamais dû emprunter sur ses investissements. Mais, si vous êtes banquier et que votre client veut emprunter, comment feriez-vous pour le convaincre que ce n'est pas une bonne idée d'acheter un cheval à 173 000$?
Article de référence (anglais) :