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L'an dernier, nous avons acheté plusieurs titres bancaires parmi les sociétés de petites capitalisations aux États-Unis. Leur prix s'avérait alléchant, mais leur profile de risque l'était encore davantage. Nous avons déjà discuté dans des blogues précédents, mais qu'en est-il aujourd'hui?
Près de 800 banques se trouvent sur la liste des institutions en difficulté de la FDIC. Chaque fois que l'une d'elle échoue, ses actifs et ses passifs doivent être remis à une autre institution. Dans bien des cas, il s'agit d'une transaction très onéreuse pour la banque qui conclut une entente avec la FDIC. Cette dernière assume une grande part du risque, ce qui fait que la banque qui reçoit des prêts et des dépôts peut croître de façon avantageuse.
Nos titres sont donc positionnés pour profiter d'une détérioration ou une amélioration modérée de l'économie. Or, cette dernière évolue entre les deux : d'un côté, les investisseurs hésitent à acheter des actions, ce qui fait stagner l'évaluation de plusieurs de ces titres. De l'autre côté, tout va assez bien pour ne pas précipiter les faillites des concurrents moins solides.
Bref, il arrive de temps en temps où le meilleur geste à poser en temps qu'investisseur, c'est rien. Qui plus est, un phénomène intéressant nous permet de patienter : nos banques sont profitables. Plus le temps passe, plus leur valeur intrinsèque augmente. Ce qui signifie que leur capacité à absorber des actifs plus tard est toujours de plus en plus forte. Donc, si les nouvelles économiques deviennent sombres, nous sommes rassurés par le fait que nos banques pourraient en profiter.