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À l'automne dernier, Barrack Obama avait vu sa cote de popularité s'effriter, atteignant de nouveaux creux. Il existe une mesure de cette cote, qui s'intitule en anglais ''public approval rating''. Après avoir glissé sous la barre des 50%, elle revient en force au-dessus de ce niveau, ce qui signifie qu'au moins la moitié de la population est en accord avec les politiques du président.
Qu'est-ce qui a créé ce revirement? M. Obama a ouvert la porte aux entreprises, en écoutant leurs suggestions et en considérant l'instauration de diverses mesures afin de favoriser la libre enreprise. On pourrait donc asister à une diminution importante des règles restrictives ainsi que de la bureaucratie (remise de documents tels que requis par la loi).
Le président est confronté à une dure réalité qu'il ne peut ignorer. S'il ne fait rien pour réduire le déficit du pays ainsi que pour en augmenter les revenus, il ne sera probablement pas réélu aux élections de 2012. Il est donc conscient d'un élément crucial pour permettre une reprise durable : toutes diminutions des dépenses publiques doivent être accompagnées de mesures incitatives pour la création d'emploi.
En Europe, nous croyons que d'importantes erreurs sont en train d'être commises. Les plans d'austérité s'avèrent certes nécessaires, mais on ne s'attarde point aux revenus de l'état! Bien au contraire, plusieurs politiciens se sont attaqués aux entreprises, dont les fonds de couverture qui devront composer avec une réglementation toujours de plus en plus lourde. Il faut nécessairement en déduire que les revenus de l'état s'effondreront davantage, et les déficits enfleront, ce qui exigera davantage de coupes dans les dépenses.
C'est pourquoi nous prévoyons des temps très difficiles pour l'Europe, tandis que le virage américain devrait soutenir fortement son économie dans les années à venir.