BLOGUE. Paulina Podgorska a fondé SOSgarde.ca en 2009 pour combler un vide dont elle a fait la découverte après la naissance de son fils. La difficulté de trouver une gardienne l’a ainsi amené à créer un site Web qu’elle qualifie de « site de rencontres » destiné aux familles et aux gardiennes.
Le site Internet se démarque des sites de petites annonces en cela qu’il permet d’en savoir plus sur une gardienne avant de la contacter. De plus, ses utilisateurs peuvent laisser des commentaires sur la fiche d’une gardienne, comme sur TripAdvisor pour les hôtels.
« Lorsque je suis retournée au travail, après mon congé de maternité, j’avais beaucoup de difficulté à trouver une gardienne en soirée. Puisque mes collègues avaient les mêmes problèmes, je savais qu’il y avait là une opportunité », explique Paulina Podgorska, pdg de SOSgarde.
Alors directrice de compte dans une agence de publicité, cette dernière décide d’aller de l’avant avec son projet après avoir été mise à pied. « L’agence avait perdu un important contrat et plusieurs postes ont alors été abolis, explique-t-elle. J’ai alors décidé de ne pas retourner travailler en agence et de développer SOSgarde. »
Attachée à son indépendance, cette dernière a développé son projet sans recourir à aucun financement externe. Il faut dire que, contrairement à celui de nombreuses start-ups, le modèle d’affaires de SOSgarde a été conçu pour permettre à l’entreprise de s’autofinancer. Les utilisateurs du site payent ainsi 28 $ par mois ou 90 $ par année pour accéder à ses ressources.
À ce jour, plus de 4000 familles auraient utilisé SOSgarde qui, outre sa fondatrice, retient les services de deux employées en télétravail. De plus, le site Web répertorie quelque 13 600 gardienne et aides.
Outre les gardiennes, le site Web permet aujourd’hui à ses utilisateurs d’entrer en contact avec des aides aux ainées, des aides aux besoins spéciaux et des femmes de ménage : « Pour l’instant, nous privilégions une stratégie de croissance verticale, c’est-à-dire que je préfère répondre à d’autres besoins de nos clients au Canada que d’éparpiller mes efforts dans plusieurs pays », explique Paulina Podgorska.
À propos de La start-up de la semaine :
Chaque semaine dans la mesure du possible, je présente sur ce blogue une start-up québécoise prometteuse. Vos suggestions sont les bienvenues et je vous invite à m’en faire sur Twitter, Google + ou directement par courriel à julien.brault@tc.tc