Hacking Health, qui avait organisé un hackathon à l’hôpital Ste-Justine en février dernier, est en train de mettre sur pied un fonds en capital de risque. Après avoir favorisé l’émergence d’innovations en invitant des professionnels de la santé et des développeurs à collaborer durant ses hackathons, l'organisme souhaite maintenant favoriser l’émergence de nouvelles start-ups dans le secteur.
Le fonds, qui sera dévoilé cet automne, investira dans des start-ups développant des logiciels dans le créneau de la santé. Real Ventures devrait faire partie des investisseurs du nouveau fonds.
Le fonds devrait commencer ses activités avec une capitalisation d’à peine un million de dollars, un montant insignifiant dans l’industrie du capital de risque. « C’est le premier million d’un fonds qui va pouvoir supporter la création d’entreprises de santé numérique en démarrage, explique Luc Sirois, co-fondateur de Hacking Health. Ça va nous permettre de faire les premiers investissements. »
L’objectif de Luc Sirois est d’atteindre une capitalisation plus élevée à terme, mais il veut néanmoins prouver la viabilité du projet en commençant à investir dès l’automne. Les investissements réalisés par le fonds de Hacking Health oscilleront entre quelques dizaines de milliers de dollars et 250 000 $. « Le but, c’est de leur donner les ressources pour fabriquer un prototype et de le tester auprès de leurs premiers clients », explique Luc Sirois.
Même si le fonds n’offrira pas de locaux ni de programme formel d’incubation aux start-ups, Luc Sirois compare l'initiative à un incubateur. Le fonds offrira ainsi du mentorat et aidera les start-ups à acquérir leur premier client, une étape difficile à franchir dans l’industrie de la santé.