La première fois que j'ai rencontré Gabriel, c'était en novembre dernier, au gala de l'Association pour le développement de la recherche et de l'innovation du Québec. Alors que je m'apprête à animer l'événement, un jeune homme s'approche de moi et me dit: «J'espère qu'on va se revoir sur scène». Je ne comprends pas vraiment, mais j'acquiesce poliment devant le visage confiant de mon interlocuteur. Et de fait, voilà qu'au moment du dévoilement du lauréat du Prix Relève TechnoScience, qui monte sur scène? Le jeune homme en question: Gabriel Bran Lopez qui remportait les honneurs avec le projet Robotique First Québec.
Quelques semaines plus tard, je recroise Gabriel lors d'une activité de la Jeune Chambre de commerce de Montréal. Alors que les invités d'honneur prennent les photos d'usage, Gabriel Bran Lopez surgit tout sourire en serrant des mains à qui de droit. «Ce jeune est toujours au bon endroit au bon moment», me suis-je alors dit.
C'est à la troisième rencontre qu'il m'a vraiment impressionnée, lors de la venue de Steve Wozniak à Montréal. Nous sommes alors à la Place des Arts. Je suis dans la salle, et qui est sur scène? Gabriel Bran Lopez. Gabriel était l'une des quatre personnalités qui interrogeaient le cofondateur d'Apple. Il était extrêmement préparé. Un sens de la communication remarquable et remarqué ce soir-là.
Autant vous prévenir, vous risquez d'entendre encore parler de Gabriel, alors qu'il vient d'être nommé président de la Jeune Chambre de commerce de Montréal, la plus grande Jeune Chambre de commerce au monde avec 1 600 membres. À 32 ans, il dirige aussi Fusion Jeunesse, un OBNL qui vise à contrer le décrochage scolaire. Il incarne le nouveau visage du communautaire, qui ne craint pas de dire qu'il faut faire de l'argent pour mieux servir une cause. «Soyons audacieux et décomplexés. Arrêtons de penser et agissons», résume-t-il.
Dans ce premier numéro d'été, la relève est à l'honneur, puisque nous vous y présentons aussi 25 jeunes gens prometteurs dans une édition magazine. À vous maintenant de les faire connaître! À partir de jeudi, je vous invite à partager dans vos réseaux leurs histoires qui seront disponibles sur le Web et sur iPad.
À lire: La relève prête à réinventer le Québec
et nos nombreux portraits, comme ceux de
Ludovic Dumas, un jeune financier parmi les grands
Mylène Chaumon, la petite dynamo de Gatineau
Mathilde Gosselin, la chimie des affaires
De nouveaux noms surgissent, d'autres partent... C'est aussi dans le présent numéro que vous lirez la dernière chronique de Bernard Mooney. Bernard prend sa retraite du journalisme après presque 30 ans à Les Affaires, passés à nous éduquer sur les placements. Sa dernière chronique est un petit bijou de sagesse que je vous invite à lire et à relire pour vous enrichir, tant au sens propre qu'au sens figuré. Au-delà du placement, sa démarche est une philosophie de vie puissante basée sur le gros bon sens. Un grand merci, Bernard, pour ton immense contribution à l'éducation financière des Québécoises et des Québécois.
Géraldine Martin
Éditrice adjointe et rédactrice en chef,
Groupe Les Affaires
geraldine.martin@tc.tc
@martingeraldine