Que faire avec les titres de TransForce, Nike et Dorel? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
TransForce (TFI, 21,77$) : offre sur Vitran
Dundee Marchés des capitaux renouvelle une recommandation «neutre».
La société offre d’acquérir la concurrente Vitran (dont elle détient 9,51% des actions) au prix de 4,50$ par action, conditionnellement à ce que celle-ci complète la vente de ses activités de camions non pleinement chargés (less-than-truckload) à une société contrôlée par Mathew Moroun.
Maxim Sytchev indique que l’offre place TransForce dans une situation gagnante. Si elle est acceptée, le marché sera content de voir que l’un des concurrents de TransForce est éliminé. L’opération permettra en outre à l’entreprise de densifier ses routes et d’améliorer l’efficacité de Vitran.
SUIVRE SUR TWITTER: F_POULIOT
Si TransForce refuse de payer une prime sur le titre (qui se négocie à 4,72$), le marché dira qu’elle agit avec discipline.
L’analyste estime cependant qu’il serait préférable que l’offre soit un peu majorée puisque, à son avis, elle sera accréditive au bénéfice à moyen terme.
L’anticipation de bénéfice 2013 est à 1,57$ par action, celle 2014 à 1,95$.
La cible est à 23,50$.
Nike (NKE, 70,34$ US) : solides résultats
Sterne Agee hausse sa recommandation de «neutre» à «achat».
Au premier trimestre, la société rapporte un bénéfice de 0,86$ US par action, comparativement à un consensus à 0,78$ US.
Les ventes sont somme toute conformes aux attentes, mais le coût de la marchandise a été moindre.
Sam Poser indique qu’une hausse des commandes, une amélioration sentie des conditions d’affaires en Europe de l’Ouest, et des signes que la Chine retournera à une croissance dans les deux chiffres à compter de 2015, l’amènent à hausser sa recommandation.
L’analyste s’attend à ce que le 9 octobre, lors d’une rencontre avec les investisseurs, la direction présente un plan de développement sur trois ans. Celui-ci devrait contenir un objectif de ventes d’au moins 36 G$ US, avec une marge BAII de 14-15%, ce qui devrait se traduire pour 2017 par un bénéfice par action se situant entre 4,50$ et 5$ US.
L’anticipation de bénéfice 2014 passe de 2,96$ à 3,04$ par action, celle 2015 de 3,35$ à 3,58$ US.
La cible est à 85$ US.
Dorel (DII.B, 37,50$) : y en n’aura pas de facile
Financière Banque Nationale renouvelle une recommandation «performance de secteur».
En parallèle à un important événement sur les produits juvéniles en Allemagne, la société a tenu une rencontre avec les investisseurs.
Leon Aghazarian note que les ventes reculent toujours aux États-Unis malgré les changements apportés à la direction régionale et les efforts pour rejoindre le consommateurs par d’autres moyens que les magasins de détail (numérique, mobile, réseaux sociaux).
L’analyste estime que le défi reste de regagner des parts de marché aux États-Unis, de même qu’en Europe.
Il note que la tendance du consommateur est actuellement d’aller vers le produit de luxe ou vers celui à bas prix. Le produit moyenne gamme est délaissé. La tendance pourrait à son avis être bénéfique à Dorel, si la direction réussit à exécuter son plan.
L’anticipation de bénéfice 2013 est à 2,87$ par action, celle 2014 à 3,91$.
La cible est à 35$.
SUIVRE SUR TWITTER: F_POULIOT