Que faire avec les titres de Stornoway, Apple et Tim Hortons? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement.
Stornoway (SWY, 2,23$) : amorce de suivi
BMO Marchés des capitaux amorce le suivi de la société avec une recommandation « performance de marché (spéculatif) ».
Edward Sterck indique que la société est notamment active dans l’exploration diamantifère sur quatre propriétés du Nunavut. Son actif le plus important est cependant la propriété Renard, au Québec, qui fait présentement l’objet d’une étude de faisabilité finale.
L’analyste s’attend à ce que les résultats de l’étude soient dévoilés au troisième trimestre et que l’exploitation du diamant s’amorce en 2015. Il note que le projet devrait générer de bonnes marges bénéficiaires, mais que les investissements nécessaires de 648 M$ sont élevés par rapport à la capitalisation actuelle de 266 M$ et résultent en une récupération (pay back) sur cinq ans.
La cible est à 2,50$.
Apple (AAPL, 338,04$) : et voici iCloud
Deutsche Bank Securities renouvelle une recommandation d’achat.
Steve Jobs a dévoilé hier des versions améliorées pour les systèmes d’exploitation des ordinateurs Mac et des appareils mobiles.
Il a cependant surtout annoncé la mise en place de iCloud, un service gratuit de stockage et de partage à distance (photos, musique, etc.) qui permettra aux utilisateurs d’obtenir facilement et rapidement ce dont ils ont besoin sur tous les appareils offerts par la société (Mac, iPhone, iPad).
Chris Whitmore s’attend à ce que le nouveau service augmente la fidélité et l’adhésion aux appareils Apple. Il devrait en conséquence aussi augmenter l’intérêt des développeurs pour la plateforme.
L’analyste maintient une prévision de bénéfice 2011 à 26$ par action, celle 2012 est à 30$ US.
La cible est à 450 $ US.
Tim Hortons (THI, 43,31$) : cher payé
Raymond James renouvelle une recommandation « performance de marché ».
Kenric Tyghe indique que la société vient d’en venir à une entente de compensation avec son ancien chef de direction Don Schroeder. L’entente, qui s’élève à 6,5 M$, comprend une indemnité de départ et des frais de consultation alors que M. Schroeder demeure à titre de conseiller pour le programme Coffee Partnership.
L’analyste estime que l’entente n’est pas une aubaine pour la société si l’on tient compte du fait qu’en 2010 le chef de direction avait touché une rémunération globale de 3,5 M$, et avait un salaire de base de 644 000$.
M. Tyghe s’attend à ce que l’aperçu de la direction pour un bénéfice dans une fourchette 2,30$-2,40$, qui apparaissait optimiste après le premier trimestre, soit maintenant revu à la baisse.
Il abaisse sa prévision pour l’exercice en cours de 2,34$ à 2,32$ par action.
La cible est à 45$.