En ce jour de la Saint-Valentin, que faire avec les titres de Tiffany, Limited Brands et Estée Lauder? Voici quelques recommandations d’analystes. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
(ST)Tiffany (TIF, 64,36$ US) : les fêtes ont été difficiles, mais...
Oppenheimer a une recommandation « surperformance ».
La période des fêtes a été plus difficile pour le fabricant et détaillant de bijoux haut de gamme et ses résultats sont arrivés sous les attentes du marché.
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Brian Nagel estime cependant qu’il peut en fait s’agir d’une belle occasion pour les investisseurs. Il explique que Tiffany suit une stricte politique de prix et n’escompte pas ses produits. Elle s’est cependant retrouvée dans un contexte où les autres détaillants ont vu leurs ventes fléchir et pour tenter d’écouler de l’inventaire ont plutôt choisi de diminuer les prix.
L’analyste note que les principaux indicateurs économiques mondiaux se sont récemment améliorés et que les bourses se sont redressées. Le consommateur devrait maintenant se sentir plus en moyens. Il ajoute qu’après avoir atteint un sommet en avril 2011, le prix du métal argent est maintenant en recul de 30%. Les marges de l’entreprise devraient en tirer profit.
La prévision de bénéfice 2012 est à 3,70$ US par action, celle 2013 à 4,25$ US.
La cible 12-18 mois est à 75$ US.
Limited Brands (LTD, 45,20$ US) : Cupidon a trop d’effet
Morningstar aime bien les vêtements légers des chaînes Victoria’s Secret et La Senza, mais les flèches de Cupidon ont peut-être rendu les investisseurs un peu trop amoureux du titre.
Au dernier trimestre, les ventes de Victoria’s Secret étaient en hausse de 13% et celle de l’autre filiale américaine, Bath and Body Works, de 9%. Au Canada, les ventes de La Senza étaient cependant en recul de 4%, alors que les affaires s’avéraient moins bonnes pour les détaillants canadiens.
Jaime Katz estime que la chaîne Victoria’s Secret est maintenant à maturité aux États-Unis et devra prendre de l’expansion à l’international si l’entreprise veut continuer à générer de la croissance. Une avenue qui est remplie de potentiel, mais qui ne se fera pas sans rencontrer quelques écueils.
Au cours actuel, l’analyste prendrait un profit.
Estée Lauder (EL, 55,50$ US) : le « sex appeal » est moins fort
Deutsche Bank Securities est à « conserver ».
Bill Schmitz aime vraiment l’entreprise. Ses produits cosmétiques haut de gamme se vendent bien et tout semble jouer en sa faveur. La croissance des bénéfices est dans les deux chiffres, les marchés internationaux répondent bien, et la démographie est favorable.
Seul problème, beaucoup de monde aime Estée Lauder et ses actions s’arrachent maintenant à des multiples qui lui enlèvent un peu de « sex appeal ».
La prévision de bénéfice 2012 est à 2,23$ US par action.
La cible est à 55$ US.