Que faire avec les titres de Groupon, Theratechnologies et BCE? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Groupon (GRPN, 24,68$ US) : bons résultats, mais pas nécessairement une aubaine
Deutsche Bank Securities réitère une recommandation « conserver ».
Au quatrième trimestre, le spécialiste de l’aubaine sur Internet (généralement sous forme d’un forfait de groupe) rapporte des revenus de 506 M$ US alors que le consensus était à 475 M$ US. Son bénéfice ajusté atteint 0,05$ US par action alors que la maison attendait 0,03$.
Jeetil Patel revoit à la hausse ses prévisions de bénéfices. Pour 2012, il hausse son anticipation de 0,22$ à 0,36$ par action. Pour 2013, elle passe de 0,72$ à 0,75$ US.
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L’analyste note cependant que le profit brut par client est tombé de 29$ US au premier trimestre à 16$ au troisième et 15$ au quatrième. À son avis, cette tendance devrait se renverser pour que l’on puisse conclure à une augmentation de l’activité de la clientèle.
Monsieur Patel ne modifie pas sa recommandation, la force des multiples du titre intégrant déjà une forte progression des bénéfices.
La cible grimpe de 21$ à 22$ US.
Theratechnologies (TH, 2,62$) : 2012 sera l’année critique
Bloom Burton & Co renouvelle une recommandation « conserver ».
Au quatrième trimestre, la société rapporte une perte de 0,03$ par action alors que le consensus était pour une perte de 0,06$.
Philippa Flint indique que les résultats de l’année 2011 illustre une faible croissance des revenus, mais des dépenses qui sont maîtrisées.
Elle estime que le succès de l’entreprise dépendra de la performance de son médicament vedette, Egrifta aux États-Unis. Egrifta traite la lipodystrophie des personnes atteintes du VIH.
L’analyste indique que la partenaire Serono déploie des efforts marketing importants pour faire connaître le produit auprès des patients et des médecins traitants. À son avis, les résultats ont cependant jusqu’à maintenant été décevants et 2012 sera une année critique pour démontrer qu’une croissance est possible.
À moins d’une croissance des ventes, madame Flint voit peu de catalyseurs susceptibles de faire progresser le titre dans l’avenir. Elle croit que dans d’autres juridictions les ventes de produits seront limitées par des prix plafonds et des remboursements limités.
Les investisseurs devraient considérer prendre des profits sur certaines annonces comme des approbations dans ces juridictions.
La cible est à 2,50$.
BCE (BCE, 40,85$) : sous l’attente; pas de croissance en 2012
BMO Marchés des capitaux renouvelle une recommandation « performance de marché ».
Au quatrième trimestre, la société rapporte un bénéfice de 0,62$ par action, comparativement à 0,59$ l’an dernier et à un consensus à 0,66$. Pour 2011, le bénéfice total atteint 3,13$ par action. L’écart s’explique en partie par des mises à niveau de la clientèle vers les nouveaux iPhone.
Peter Rhamey note que la direction livre un aperçu pour 2012 qui est légèrement inférieur à ce qu’il attendait. Elle prévoit que le bénéfice par action se situera entre 3,13$ et 3,18$ par action, alors qu’il anticipait un bénéfice de 3,23$.
L’analyste note cependant que les flux de trésorerie devraient être solides (à 2,35-2,5 G$ contre 2,26$ G$ en 2011), ce qui procurera un bon support au dividende (2,17$ par action).
La cible est à 44$.