Blogue. Les discussions entre 7-Eleven et la direction de Casey's pour l'acquisition des 1 550 dépanneurs de la chaîne américaine ont finalement avorté. Bonne nouvelle pour Couche-Tard? Probablement simplement un «game over» définitif.
L'avortement des négociations entre le géant japonais et la société de l'Iowa est théoriquement une bonne nouvelle pour Couche-Tard. Elle lui ouvre la porte à un éventuel retour en piste. On notera qu'elle avait d'ailleurs bien pris soin de ne pas préciser qu'il s'agissait d'un retrait définitif.
Les choses se compliquent cependant au niveau du prix offert par 7-Eleven. La société indique qu'elle était prête à payer 43$, mais que son offre a été considérée comme insuffisante. La dernière offre de Couche-Tard était à 38,50$, mais la compagnie avait indiqué être ouverte à majorer si la direction de Casey’s lui donnait accès à ses livres.
Dans l'éventualité où l'offre de 7-Eleven était survenue à 41$, on peut penser que Couche-Tard aurait éventuellement pu revenir avec une offre supérieure. À 43$, la chose est peu probable.
C'est que, se sachant désormais seule en piste, 7-Eleven n'y est sans doute pas allée de sa meilleure offre. C'est dire que Couche-Tard devrait éventuellement offrir sensiblement plus que 43$ aux actionnaires si elle veut espérer emporter la mise. On arrive à des niveaux de prix qui ne sont apparemment pas ceux que l'équipe d'Alain Bouchard a l'habitude de payer.
Surveillons la suite, mais l'aventure Casey’s est probablement maintenant définitivement terminée.