PODCAST | On vous parle aujourd'hui du G7 pour vous dire que les médias en parlent beaucoup trop. Depuis sa création il y a une quarantaine d'années, le monde a totalement changé. Ce club sélect de pays riches souffre d'un manque de représentativité, les économies chinoise et indienne en étant exclues alors que le Canada y siège. Et en plus, ce forum présentera des décisions ressemblant à une liste de bonnes intentions, sans véritable lendemain.
Le sommet commence ce vendredi. Les dirigeants de sept puissances économiques, Canada y compris, se réunissent à La Malbaie. L’événement occupe les journaux, les écrans, la radio. C’est lui accorder beaucoup trop d’importance car, avouons-le, ce forum est suranné et inutile.
D'un point de vue strictement économique, la Chine, la Russie, le Brésil et l'Inde devraient légitimement en faire partie.
À l'époque de la création du G7, l'Occident dominait le monde, l'ancienne Union soviétique était en déclin et les pays émergents n'existaient pour ainsi dire pas.
Pourquoi continuer à tenir cette grande rencontre alors?
Par réflexe vraisemblablement, comme si le monde n'avait pas évolué, tandis que la formule du G20 le reflète bien plus fidèlement.
Les chefs d'État et de gouvernement qui se rassemblent ce vendredi et ce samedi aborderont la croissance économique qui profite à tout le monde, l'égalité des sexes et l'autonomie des femmes, la construction d'un monde plus pacifique, la préparation aux emplois du futur ou la sauvegarde de l'environnement...
À part des extrémistes de gauche ou de droite, qui pourrait s'opposer à ce genre d'objectifs?
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