Le premier recul (- 0,3 %) de l’indicateur avancé américain, en dix mois, en avril, fait reculer les taux américains phares de dix ans à 3,17 %, bien que l’inflation et la dette américaine demeurent des menaces en sourdine pour la valeur marchande des obligations.
Il n’y a pas lieu de s’inquiéter, estime Stéfane Marion, économiste en chef et stratège, de la Financière Banque Nationale, qui s’attend d’ailleurs à ce que cet indice avancé reprenne sa trajectoire haussière, au deuxième semestre.
Déjà, les demandes initiales d’assurance-chômage s’améliorent depuis deux semaines, note-t-il.
La tendance de six mois de l’indicateur avancé prend aussi mieux le pouls futur de l’économie. Or, cet indicateur s’améliore toujours, même si on en exclut ses composantes financières, en raison du contrôle qu’exerce la Réserve fédérale sur les taux.
M. Marion prévoit toujours que l’économie américaine rebondira à un rythme supérieur à 3 % au cours des prochains mois.