Les titres de Québec inc. en Bourse ont repris le dessus, par la peau des dents, sur la Bourse de Toronto, alors que le troisième trimestre prend fin.
En date du 26 septembre, l’indice repère de la Bourse québécoise affichait un gain de 10,7 %, par rapport à celui de 10,3 % pour l’indice principal S&P/TSX de Toronto.
À la mi-année, l’indice Morningstar Québec Banque Nationale tirait de l’arrière parce que le secteur de l’énergie soulevait alors l’indice composé S&P/TSX de Toronto.
Ce rattrapage s’explique par la bonne performance de plusieurs fleurons du secteur de la consommation qui sont très bien représentés dans l’indice québécois.
Ces entreprises ont dévoilé de bons résultats. Aussi, les investisseurs apprécient plus que jamais leur bonne gestion de capital, dans un environnement marqué par l’instabilité géopolitique et la chute des ressources naturelles.
Ainsi, Alimentation Couche-Tard a bondi de 31 %, le Groupe Jean Coutu de 23 %, Dollarama de 7,3 %, Vêtements de sports Gildan de 8,0 %, Quincaillerie Richelieu de 9,2 % et l’épicier Metro de 13,8 %.
À ces entreprises s’ajoutent aussi le producteur de jus Industries Lassonde (+ 18,3 %), ainsi que celui de fromage et de produits laitiers Groupe Saputo (+ 28,6 %).
Parmi les gagnants depuis le début de l’année, on retrouve aussi le principal détaillant de l’optique Lunetterie New Look (+ 41,1 %) qui a consolidé le marché québécois en mettant la main sur Greiche & Scaff, cet été.
Même le détaillant de meubles Groupe BMTC s’est apprécié de 14,7 % grâce à la performance de ses magasins-entrepôts EconoMax, en dépit de la mollesse du secteur résidentiel au Québec.
Amaya explose, et la discrète Logistec atteint un record
Amaya explose, et la discrète Logistec atteint un record
La vedette de l’année de Québec inc, est de loin le Groupe de jeux Amaya qui a explosé de 311 % depuis le début de l’année.
En achetant Rational Group, l’exploitant du site de poker en ligne PokerStars et Full Tilt Poker, pour 4,9 milliards de dollars américains, Amaya décuple ses revenus à 1,8 milliard de dollars.
Avec sa valeur boursière de 4,5 milliards, Amaya vient d’ailleurs d’entrer dans l’indice composé S&P/TSX.
L’exploitant de terminaux portuaires Logistec continue de voguer sur une marée montante, avec un gain de 48,9 % depuis le début de l’année. D’ailleurs, sa présidente Madeleine Paquin, sera la conférencière des Rendez-vous financiers Les Affaires, le 30 octobre prochain, à Montréal.
Même le gain de 16,7 % de la Banque Nationale surpasse la hausse moyenne de 11 % de son industrie à la Bourse de Toronto, depuis le début de l’année.
ProMetic et Tecsys bondissent dans l’ombre
ProMetic et Tecsys bondissent dans l’ombre
Parmi les plus petites sociétés, ProMetic Sciences de la vie a explosé de 83,9 % depuis le début de l’année. En juillet, l’entreprise a annoncé le lancement commercial de fibrinogène, une protéine plasmatique ayant un rôle clé dans la coagulation.
L’entreprise, qui exploite aussi une usine de purification du plasma à Laval, devrait lancer quatre ou cinq médicaments en 2015 et pourrait atteindre la rentabilité en 2016.
Le spécialiste des logiciels de gestion de la chaîne d’approvisionnement Tecsys a aussi bien fait avec un gain de 38,7 % depuis le début de l’année. Au premier trimestre clos le 31 juillet, le bond de 23 % de ses revenus ses revenus et de 73 % de son bénéfice d’exploitation ont surpassé les prévisions. Son bénéfice a triplé à 0,03 $ par action.
La société de Montréal a aussi fait part d’un carnet de commandes record de 33 M$.
En mai , Tecsys a aussi acquis Gestion Logi-D, un fournisseur de technologies d’automatisation de la chaîne d’approvisionnement pour les hôpitaux et les organisation de soins de santé,