La crise européenne et les soubresauts boursiers ont tué dans l’œuf la reprise des transactions qui devrait donner à Onex Corp., un nouveau souffle en Bourse.
La société d’investissement du financier Gerald Schwartz performe le mieux en Bourse lorsqu’elle revend des entreprises acquises et redressées et redéploie son capital dans de nouveaux achats d’entreprises.
Or, la panne des appels publics à l’épargne et la hausse du coût du financement des entreprises sur le marché obligataire jettent une douche d’eau froide sur la vague des transactions d’entreprises, qui s’activait au printemps dernier.
En attendant le retour de conditions plus propices aux transactions entre entreprises et fonds, Onex Corp. fait patienter ses actionnaires en rachetant ses actions, dans le marché.
Le 20 octobre, Onex a racheté 1,2 million de ses actions. Ce bloc s’ajoute aux 1,3 million d’actions rachetées, depuis avril.
Ensemble, ces rachats indiquent que la société a complété le tiers du programme de rachat de 3 millions d’actions annoncé au printemps.
Bien que l’action d’Onex Corp. se porte bien en Bourse depuis le début de 2011, avec un gain de 11,6 %, grâce au potentiel de sa capacité d’acquisitions de sociétés affaiblies, elle a perdu 11,6 % de sa valeur depuis son sommet du 16 mai.
L’action d’Onex se négocie au rabais de 5,6 % par rapport à sa valeur d’actif net de 35,78 $ (actif moins les dettes) par action, estime Peter Sklar, analyste chez BMO Marchés des capitaux.
M. Sklar s’attend à ce que cet écart persiste tant que des nuages planeront sur la conjoncture économique des entreprises qu’elle détient et sur celle des transactions.