La deuxième plus importante agence de publicité au monde Omnicom Group (NY, OMC) a non seulement surpassé les prévisions des analystes à son deuxième trimestre, mais ses résultats en sol américain donnent un portrait fort différent que celui qui présente une économie figée dans le marasme.
S’il existe une dépense discrétionnaire pour les entreprises, c’est bien celle de la publicité.
Or, ses revenus américains ont crû de 8,1 %, abstraction faite des acquisitions et de l’effet des changes. Cela se compare à une progression de 7,2 % pour l’ensemble des revenus d’Omnicom, qui emploie 63 000 employés dans le monde.
D’ailleurs, l’amélioration des revenus américains et des dépenses de publicité de « marque » expliquent en bonne partie le surpassement de l’agence de New York par rapport aux prévisions, explique Daniel Salmon, de BMO Marchés des capitaux.
Globalement, la croissance interne de 7,2 % des revenus totaux au deuxième trimestre est nettement supérieure à la croissance de 5,7 % prévue par les analystes.
De plus, ce taux de croissance s’accélère par rapport à la hausse de 5,2 % affichée au premier trimestre, bien que le premier trimestre ait bénéficié du fait que les revenus comparatifs du même trimestre en 2010 aient été déprimés, ce qui a eu pour effet d'embellir le taux de croissance du premier trimestre.