Les économistes et stratèges utilisent une foule d’indicateurs sophistiqués pour évaluer si les Etats-Unis plongeront dans une nouvelle récession. L’écart entre les taux à court et long terme, l’écart entre les rendements des obligations d’entreprises et celle du gouvernement ou encore la trajectoire des nouvelles demandes d’assurance-chômage sur quatre semaines.
Pourtant, il est difficile de s’imaginer que les Etats-Unis soient au bord d’un nouveau précipice alors que le détaillant de luxe Macy’s (NY, M) connaît son meilleur printemps en dix ans.
En pleine tourmente boursière, le propriétaire des magasins Macy’s et Bloomingdales a eu l’audace d’augmenter ses prévisions de bénéfices pour le reste de l’année de 8 %.
Au deuxième trimestre clos le 30 juillet, le bénéfice de Macy’s a rebondi de 57 % et a surpassé les prévisions des analystes de 16 %.
Ses ventes en ligne ont bondi de 40 % et les magasins ouverts depuis plus d’un an ont accru leur ventes de 6,4 %.
Même si ces gains proviennent en partie d’un regain de popularité des grands magasins auprès des consommateurs mieux nantis après des années de dérive, la bonne performance de Macy’s indique tout de même qu’une tranche des Américains n’a pas perdu l’envie de dépenser.
Les grands magasins devraient voir leur part de marché augmenter le plus en huit ans, lors de la saison de magasinage clé de la rentrée scolaire, révèle un sondage de la National Retail Federation