Les conseillers répètent à qui mieux mieux que le meilleur remède contre la volatilité et le risque inhérent aux marchés financiers est une saine diversification.
Ils insistent aussi souvent sur le fait que l’investisseur devrait consacrer plus de soin à la structure de son portefeuille, avant de penser produits financiers ou de choisir des actions ou des fonds.
Les montagnes russes en Bourse en août ont donné la nausée à plusieurs investisseurs, rappelant la grave crise de 2008.
Après tout, entre le 5 avril et les 24 août les actions canadiennes ont perdu 12,7 %, les actions américaines ont chuté de 13,1 % entre le 29 avril et le 24 aout, les actions mondiales ont aussi glissé de 12,6 % entre le 18 février et le 24 août, les actions des marchés émergents ont cédé 15,4 % entre le 1er avril et le 24 août.
Les rengaines des conseillers font peut-être bailler bien des investisseurs, mais rien de mieux que des chiffres pour illustrer leur propos.
Pour un portefeuille bien équilibré, la folie du mois d’août est moins douloureuse qu’à première vue, et indique encore une fois qu’il est futile d’essayer de réagir aux événements.
Voici la performance de six portefeuilles, gracieuseté de Dan Hallett, directeur de la gestion de l’actif, chez HighView Financial Group, depuis le début de l’année.
100 % obligations : + 6,0 %
75 % obligations, 25 % actions : + 1,9 %
60 % obligations, 40 % actions : - 0,6 %
40 % obligations, 60 % actions : - 3,8 %
25 % obligations, 75 % actions : - 6,2 %
100 % actions : - 10,1 %
Note : pour les besoins de l’exercice, les actions sont divisées ainsi : 40 % actions canadiennes, 50 % actions mondiales et 10 % actions des marchés émergents.