Blogue. Pendant que la crise des dettes souveraines en Europe se corse, l’industrie à l’épicentre de la crise financière américaine de 2008, l’immobilier, montre de minces indices d’avoir touché le fonds du baril.
Voici quelques indicateurs dévoilés récemment qui donnent espoir que le pire est peut-être passé :
- Le plus important détaillant de déco-rénovation Home Depot a dévoilé une hausse de 12 % de ses bénéfices, au troisième trimestre terminé le 24 octobre. Le nombre de transactions et la valeur moyenne des transactions ont toutes deux crû de 1,2 % et de 3 %, respectivement. Les ventes des magasins ouverts depuis plus d’un an ont aussi augmenté de 4,2 %. Home Depot a haussé ses prévisions de bénéfices pour 2011, pour la deuxième fois en six mois, à 2,38 $ US par action. L’entreprise a aussi accru son dividende de 16 %.
- L’indice de facturation architectural de l’Association américaine des architectes (AIA), considéré comme un indice précurseur de 9 à 12 mois du niveau de construction non résidentielle, a rebondi de trois points à 49,4, en octobre.
- L’indice de confiance des constructeurs de maisons de la National Association of Home Builders s’est accru de 17 à 20 d’octobre à novembre. Ce niveau est le plus élevé depuis mai 2010, à un moment où les acheteurs bénéficiaient d’un crédit d’impôts à l’achat.
- L’indice de rénovation BuildFax Residential Remodeling a augmenté pour un 23e mois en septembre et a atteint un record depuis 2004, de 141,4. Il mesure le nombre de permis de construction résidentielle émis.
- Enfin, le constructeur américain de maisons de luxe Toll Brothers a accru ses revenus de 4 %, au quatrième trimestre clos le 31 octobre. Le nombre de commandes a augmenté de 15 % et la valeur des commandes, de 24 %.
Il ne reste plus qu’à espérer que la crise en Europe ne cause pas une nouvelle paralysie du système bancaire.