Mai s’annonce comme le pire mois en Bourse depuis août 2010, avec un recul d’environ 1,4 % pour l’indice S&P 500, en fin de séance le 31 mai.
Le mois de juin n’offrira pas nécessairement de répit aux investisseurs.
Depuis la bulle techno de 2000, la Bourse encaisse des pertes 73 % du temps en juin, rapporte Dan Greenhaus, stratège chez Miller Tabak.
Le S&P 500 a perdu en moyenne 5 %, au cours de trois des quatre derniers mois de juin, précise aussi M. Greenhaus.
Le dernier mois de juin potable date de 2004, avec un modeste gain de 1,8 %.
Même en remontant plus loin dans le temps, le bilan du mois de juin s’améliore peu. En moyenne depuis 1945, le mois de juin procure un rendement nul, précise Sam Stovall, stratège de Standard & Poor’s.
En fait, historiquement, juin est le troisième pire mois du calendrier annuel pour la Bourse, derrière septembre et février.