Le gestionnaire du Fonds Renaissance Marchés mondiaux offert au Canada, David Winters a profité du recul des cours du début de mars pour ajouter à ses placements existants.
« Pour nous, chacun des événements récents a créé une série d’occasions d’achat. Les résultats des entreprises en portefeuille restent solides. Lorsque le pessimisme se dissipera, nos entreprises sont bien placées pour nous procurer un bon rendement », dit-il.
Bien que les données économiques pèsent bien peu dans ses décisions de placement, M. Winters se dit rassuré par la hausse continue des volumes de marchandises transportées par train. « Cela m’indique que l’économie nord-américaine se porte bien, malgré les chocs externes ».
Le gestionnaire qui peut choisir ses titres un peu partout dans le monde aime toujours le géant suisse des aliments Nestlé (NY, ADR, NSGF), un titre qu’il juge solide dans la conjoncture actuelle.
La multinationale a le monde entier pour marché et verse un dividende de 3,5 %.
De plus, ses liquidités représentent le cinquième de sa valeur boursière. Enfin, l’entreprise gère bien son capital et enrichit ses actionnaires en réalisant des acquisitions stratégiques et en rachetant activement ses actions.
Au Canada, M. Winters met de l’avant le petit producteur albertain de gaz naturel Birchcliff Energy (Tor., BIR). « L’entreprise est géree par le réputé Jeff Tonken gérée. Son titre est un moyen de profiter à long terme de la demande croissante pour cette énergie propre de la part de son voisin, les Etats-Unis », explique M. Winters.
M. Winters croit qu’à longue haleine, la catastrophe nucélaire au Japon donnera plus de valeur au gaz naturel comme source de carburant, en particulier dans des marchés stables comme le Canada,
Le titre du producteur Barrick Gold (Tor., ABX) lui apparaît aussi malaimé par les investisseurs. Ce producteur majeur bénéficie pourtant de coûts de production avantageux de 450 $ US l’once, et accroît sa production, dit-il.
« Ce titre est un moyen de prémunir son portefeuille contre un éventuel retour en force de l’inflation et de la confiance vacillante dans la valeur des monnaies. Ces risques augmentent en raison du surendettement des gouvernements ».