BLOGUE. Les prévisions pour les bénéfices des entreprises du S&P 500 américain convergent de plus en plus.
Un plus grand consensus n’est pas un signal de danger pour la hausse boursière, même si les mauvaises surprises surviennent habituellement lorsque les investisseurs sont complaisants, indique Pierre Lapointe, stratège chez Pavilion Global Markets, à Montréal.
Le coefficient de variation entre les prévisions des analystes pour les bénéfices du S&P 500 dans 12 mois, n’est plus que de 4,8 %.
Depuis 1985, le S&P 500 s’est apprécié de 9,2 % en moyenne au cours des six mois après un si faible niveau de dispersion, précise M. Lapointe.
Tous les épisodes de convergence répertoriés depuis 1985 ont donné des rendements positifs en Bourse, note aussi le stratège.
La convergence des prévisions n’est pas généralisée ailleurs dans le monde. Elle est la plus soutenue aux Etats-Unis.
Les écarts de prévisions dans le monde sont plus prononcés pour les producteurs d’énergie et de matériaux, ajoute M. Lapointe.
« La convergence des prévisions n’est pas un signal de vente. Au contraire, une aussi faible variation dans les prévisions est porteuse de gains dans les mois qui suivent. Cet indicateur corrobore nos prévisions pour une poursuite de l’avance boursière », conclut M Lapointe.