Les données économiques américaines s’améliorent depuis le début de septembre et ne sont pas étrangères au rebond de 12,5 % du S&P 500, depuis le 3 octobre.
L’inverse s’était produit l’été dernier : des données économiques décevantes avaient entrainé une chute des Bourses.
L’indice Citigroup Surprise Index, qui mesure l’écart entre la moyenne des prévisions des économistes et les données économiques, est actuellement de 50. Lorsque cet indice passe au dessus de 50, les bonnes données économiques deviennent moins favorables pour la Bourse.
Ainsi, quand cet indice surpasse 50, le S&P 500 gagne en moyenne 1 % dans les six mois qui suivent, depuis 2003, précise Pierre Lapointe, stratège mondial, de Brockhouse Cooper.
Cela s’explique par la manie des prévisionnistes de tomber dans l’excès optimisme, après une série de bonnes nouvelles, explique M. Lapointe
Immanquablement, les données déçoivent de nouveau ensuite.
Le S&P 500 connaît son meilleur gain, de 6,2 % sur six mois, lorsque l’indice Citigroup Surprise Index se situe entre moins 75 et moins 50.
« Les meilleures données économiques inciteront les économistes à relever leurs prévisions. Les prévisions plus optimistes diminueront les futures bonnes surprises. Les investisseurs ne devraient pas s’attendre à ce que les bonnes statistiques économiques continuent à stimuler les Bourses », écrit-il.