Blogue. Une nouvelle m’a fait sursauter hier. La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) a imposé des amendes de 4,5 M$ à John Xanthoudakis et Dale Smith, deux dirigeants de Norshield.
Cette amende, ainsi que le bannissement à vie du commerce des valeurs mobilières et de la gestion d’entreprises cotées à la Bourse, est le résultat de cinq ans d’enquête sur Norshield.
Cette dernière est au centre d’un scandale au centre duquel près de 500 M$ sont à toutes fins pratiques disparus. En mars, un tribunal de la CVMO a conclu que John Xanthoudakis et Dale Smith n'ont pas agi honnêtement avec les investisseurs et ont trompé les autorités sur la situation financière de l'organisation.
Dites-moi si je rêve! À ce que je sache près de 1 900 investisseurs sans compter de nombreuses institutions ont perdu plusieurs centaines de millions de dollars. Personne ne peut retracer l’essentiel de cet argent, cinq ans plus tard.
Et que fait-on avec les présumés artisans de ce scandale? On leur donne une amende en leur disant qu’ils n’auront plus le droit de faire du commerce des valeurs mobilières.
Comment se fait-il que ces dirigeants ne sont pas en prison, dites-moi?
Il me semble que la punition est ridiculement faible pour ce qu’on leur reproche. Est-ce que vous voleriez 100 M$ contre une amende de 4,5 M$?
Qu’en pensez-vous?
Bernard Mooney