Blogue. Il n’y a pas si longtemps (mon blogue du 26 avril), je mentionnais qu’il commençait à y avoir un peu trop d’optimisme chez les investisseurs.
PLUS : TROP D'OPTIMISME...
Moins d’un mois plus tard comme le contexte a changé.
En fait, je n’en reviens pas de la vitesse à laquelle le pessimisme s’est répandu chez les intervenants liés aux marchés financiers. En avril, la plupart des investisseurs ne voyaient que du potentiel en Bourse. Trois semaines plus tard, ce sont les risques qui hantent les marchés.
Il est important de rappeler qu’une grande partie des problèmes qui font les manchettes et qui font dégringoler les indices boursiers ne sont pas nouveaux. L’endettement élevé des gouvernements n’est pas apparu au début de mai. Les problèmes en Europe non plus.
Le problème avec le pessimisme, c’est qu’il ressemble à un virus : il se répand de la même façon et en plus, crée les conditions de la poursuite de sa multiplication. Du genre : plus le pessimisme fait baisser les bourses, plus il y a de pessimisme et plus il y a de pessimisme, plus les indices déclinent…
Ce qui peut mener à une autre crise de confiance affectant les économies. C’est du moins ce que craignent les investisseurs…
Le point à ne pas oublier, c’est qu’une partie de ce phénomène est sain. La spectaculaire hausse boursière, de mars 2009 à avril 2010, devait mener un jour ou l’autre à au moins une période de consolidation, sinon de correction.
C’est ce qui arrive actuellement. À suivre.
Bernard Mooney
P.S. Bell Mobilité a envoyé cet avis à ses clients en mai : « À compter de juin 2010, les suppléments de retard applicables aux comptes Bell Mobilité en souffrance seront augmentés à 3 % par mois (42,58 % par année).» Hum, combien chargent les émetteurs de carte de crédit, vous savez ceux qu’on accuse de tous les maux de la terre en raison de leurs taux élevés????? B.M.