Blogue. L’hebdomadaire financier américain Barron’s publie un profil très positif sur BCE dans son édition de cette semaine.
On y parle d’une appréciation potentielle de 10 % d’ici un an sans compter le dividende de plus de 5 %.
Selon le journaliste, BCE se tire bien d’affaires lorsqu’on la compare aux géants américains Verizon et AT&T. Elle profitera de la réduction de ses dépenses, du fait que ses dépenses en immobilisations ont atteint un sommet et que l’érosion de sa clientèle au service téléphonique local traditionnel semble se stabiliser.
Tout cela devrait lui permettre de générer des fonds autogénérés plus élevés, ouvrant la porte à l’augmentation de son dividende et au rachat de ses actions.
Ma réaction : je suis sceptique.
L’article donne une vision étroite de la réalité, oubliant de mentionner des problèmes comme ceux liés à la compétition, le service à la clientèle et l’historique moins que glorieux des dirigeants dans la répartition du capital.
Il faut dire que depuis sa privatisation manquée, BCE a fait de bonnes choses, notamment ses rachats d’actions et l’amélioration de son dividende.
Mais peut-on être certain qu’elle continuera dans cette voie?
Bernard Mooney