Qui dit printemps dit souvent grand ménage, et c’est ce que mon chum et moi avons décidé de faire dans notre budget cette semaine. On aime bien brasser les chiffres, les mettre à jour, essayer de mieux diviser certaines dépenses communes. C’est notre façon à nous de se faire croire qu’on a oublié une motte de 100 piasses quelque part dans notre chiffrier.
Dans le but d’exceller dans l’art du budget avant que tous nos enfants soient partis en appartement (en héritant de nos aptitudes médiocres en gestion financière), nous avons décidé de lire sur le sujet. C’est ainsi que mon amoureux est tombé sur cet article qui explique comment diagnostiquer son niveau de compétence (ou d’incompétence) financière en trois questions seulement. Intrigant non?
1. Vous avez 100$ dans un compte épargne qui offre un taux d’intérêt de 2% par année. Après 5 ans, combien pensez-vous qu’il y aura d’argent dans votre compte?
A. Plus que 102$
B. Exactement 102$
C. Moins de 102$
2. Le taux d’intérêt annuel de votre compte épargne est de 1% et le taux d’inflation est de 2%. Après 1 an, à quel point allez-vous être capable de dépenser avec l’argent dans ce compte?
A. Plus qu’aujourd’hui
B. Autant
C. Moins qu’aujourd’hui
3. Vrai ou faux : « Acheter des actions d’une seule entreprise constitue un investissement moins risqué que d’investir dans un fonds commun. »
A. Vrai
B. Faux
Est-ce que vous, votre conjoint(e) et vos grands enfants êtes capables de répondre à ces questions? Personnellement, ça m’a pris plusieurs relectures. Ajoutez ces notions obscures à quelques tournures un peu trop mathématiques à mon goût, et vous me perdez.
Les incultes de mon espèce peuvent heureusement compter sur de bons conseillers financiers possédant des connaissances plus exhaustives que la voisine d’en face. Je me console aussi en constatant que dans un sondage réalisé aux États-Unis auprès de gens âgés de plus ou moins 50 ans, seulement la moitié a répondu correctement aux deux premières questions, et le tiers a trouvé la réponse de la troisième.
Les hommes ayant eu de bonnes réponses étaient environ 15% plus nombreux que les femmes dans la même situation, mais ils avaient tendance à surestimer leurs capacités. En effet, les hommes se disaient très confiants face à leurs réponses alors que les femmes admettaient plus facilement qu’elles ne connaissaient pas la réponse. L’étude a conclu que les femmes sondées étaient plus ouvertes à approfondir leurs connaissances sur le sujet!
Bon, j’arrête de vous faire languir, si vous avez été assez patients pour ne pas aller voir les réponses sur l’article original. Voici les bonnes réponses :
1. A
2. C
3. Faux
Si vous avez réussi à répondre aux trois questions correctement, vous pouvez pousser un peu plus encore en faisant ce test de l’OCDE.
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