À compter d’aujourd’hui, 10 novembre 2011, Raul Castro, successeur et frère du célèbre dictateur et révolutionnaire Fidel Castro, permettra aux Cubains d’acheter et de vendre leur maison1. Cela signifie que des trois pays communistes que compte encore la planète, puisqu’il était déjà possible en Chine de transiger des biens immobiliers, il ne restera plus qu'en Corée du Nord où les droits de propriété demeureront absents… et pour combien de temps encore?
Il est intéressant de constater, au moment même où le mouvement « occupy », qui conteste les dérives du système capitaliste et qui s’est répandu dans les pays économiquement développés à travers le monde, que les derniers pays communistes s’ouvrent à leur tour à une économie de marché. Un peu comme si les extrêmes de ces deux systèmes opposés tentaient de retrouver un fragile équilibre après avoir touché aux dérapages qu’entraînent nécessairement l’application, dans la réalité, de doctrines.
Il n’en demeure pas moins, et cela peut sembler un peu cliché, que nous sommes libres. Libre d’acheter, de vendre ou de ne faire ni l’un ni l’autre. Nous pouvons demeurer propriétaire ou locataire ou repasser d’un statut à l’autre quand ça nous chante. Nous avons le choix et toutes les possibilités sont disponibles et possibles.
Martin Provencher, auteur-conférencier en immobilier