BLOGUE. Pour paraphraser une citation devenue célèbre sur le Web québécois, « les propriétaires d'iPad sont riches en tabar… »
Bon, pas tant en fait, on ne parle de multimillionnaires, mais d'après une étude du groupe NPD, ils ont des revenus significativement plus élevés que la moyenne des ours. Parions que ça ne surprend personne.
Plus de 40% des foyers américains propriétaires de la tablette d'Apple ont un revenu supérieur à 100 000$. Cette proportion serait de 26% chez les propriétaires d'autres tablettes, pourtant généralement vendues au même prix, sinon plus cher.
Peut-on y voir une sorte de confirmation du statut d'Apple en tant que marque « luxueuse »? À l'époque où les choses allaient moins bien pour l'entreprise et où elle n'était encore active qu'à peu près que dans le marché des ordinateurs, on lui reprochait très fréquemment les prix élevés de ses produits. L'argument d'Apple était de dire qu'une BMW était aussi plus chère qu'une Honda, ou même que d'autres voitures de qualité comparables, et que les BMW se vendaient quand même. Bref, l'importance de la perception de la marque.
Ceci dit, l'iPad commence aussi à se propager au sein des foyers moins fortunés. Selon la même étude, les acheteurs de la fin 2001 étaient 50% plus susceptibles de gagner moins de 45 000$ et 33% plus d'être âgés de moins de 35 ans.
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Autre confirmation du statut d'Apple et de ses produits: le New York Times rapporte la découverte d'un petit réseau new-yorkais de vendeurs de faux iPhone, iPad et iPod.
On est habitués, particulièrement à New York, de se faire offrir des fausses montres, de fausses sacoches ou de fausses lunettes de soleil. Mais de faux appareils électroniques? C'est forcément plus complexe à fabriquer.
Selon les policiers cités dans l'article, il n'y avait aucune façon de se tromper dès l'instant où l'on mettait la main une copie. Elles étaient clairement différentes des originales. Mais elles fonctionnaient, du moins en partie.
Certains seraient faits en partie à partir de pièces volées dans les usines qui assemblent les vrais en Chine. N'en reste pas moins que le niveau de complexité inhérent à l'assemblage d'un appareil électronique est élevé et que l'existence de faux témoigne à la fois de la motivation des faussaires et de l'attrait des originaux.
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Terminons avec ce qui pourrait être une mauvaise nouvelle, une autre, pour Research in Motion.
Netflix a confirmé via Twitter, en réponse à une question d'un utilisateur de BlackBerry qui lui posait la question, qu'elle n'a pas l'intention de produire de version BlackBerry ou Playbook de son logiciel permettant d'écouter des films ou des séries télé via Internet.
C'est d'autant plus significatif que Netflix a créé des versions de son application pour à peu près tout ce qui a un écran sur cette terre. Elle sert les utilisateurs de téléphones intelligents ou de tablettes fonctionnant avec iOS, Android et même Windows Phone.
On trouve aussi des versions pour les trois principales consoles de jeux vidéo (Wii, Xbox 360, PlayStation 3), les téléviseurs branchés à Internet et les « boîtes noires » raccordées aux téléviseurs, comme l'Apple TV ou la Boxee.
Mais pas sur BlackBerry, ni sur Playbook.
Il pourrait toutefois y avoir une explication, que Netflix n'a pas fournie. RIM veut rendre ses appareils compatibles avec les applications conçues pour Android, ce qui a peut-être le problème.
Espérons-le.