«Les Québécois s'habituent à magasiner en ligne sur des sites américains. Le taux de change n'est plus un problème et souvent, il n'y a pas de frais de livraison. Tout est réuni pour que ce soit inquiétant pour nos détaillants», observe Alain Michaud, leader national du secteur Commerce de détail et biens de consommation chez PricewaterhouseCoopers.
«En Grande-Bretagne, 18 % des achats sont effectués en ligne. Aux États-Unis, c'est 9 % et, au Canada, seulement 1 %. Et de ce 1 %, pas moins de 43 % des dollars sont dépensés sur Amazon.com. L'offre canadienne n'est pas à la hauteur. Il faut que nos détaillants se réveillent avant que les étrangers n'aient toutes les parts de marché», ajoute Jean-François Renaud, cofondateur et associé d'Adviso, une firme d'experts en stratégie Internet et marketing Internet.